Un nouvel épisode du conflit entre le Hamas et Irsaël vient de se terminer. Partout dans le monde, l’offensive israélienne a été dénoncée et, dès le tout début des bombardements fin décembre, des organismes et des personnages importants sur la scène internationale ont demandé un arrêt des opérations pour des raisons humanitaires, fondant leur argumentation sur le grand nombre de morts et de blessés palestiniens et la dureté des conditions de vie des gazaouis à la suite suite du blocus israélien et de la destruction des infrastructures de la bande de Gaza.
Les militants pro-palestiniens fustigent Israël à cause du grand nombre de morts civils que causent ses bombardements. Mais ils ne disent jamais que le Hamas utilise systématiquement la population palestinienne en tant que bouclier humain.
Partout dans le monde, on accuse Israël de causer la mort de nombreux innocents. On néglige cependant de dire que les manœuvres de Tsahal ont pour but d’éliminer les militants du Hamas, alors que les tirs de roquettes palestiniens ont pour seul objectif de tuer des civils.
Si Israël a envahi Gaza, c’est parce que le Hamas a pris sa propre population en otage afin de servir ses intérêts. Quels sont justement les buts du Hamas ? Si on lit la charte du mouvement, on se rend compte que, loin de n’être qu’une organisation caritative avec un volet politique et une frange armée, le Hamas est un organisme voué à la destruction d’Israël qui, par ses oeuvres de bienfaisance, inculque aux Palestiniens son antisémitisme. Voici quelques extraits de la charte du Hamas :
« Notre lutte contre les Juifs est très importante et très sérieuse. Elle requiert nos efforts les plus sincères. »
« Dans leur traitement nazi, les Juifs n’ont fait aucune exception pour les femmes et les enfants. Leur politique d’inculcation de la peur est dirigée contre tous. »
« Le plan sioniste n’a pas de limites. Après la Palestine, les sionistes veulent s’accaparer la terre, du Nil à l’Euphrate. »
Le Hamas, afin de justifier ses propos, renvoie au Protocole des sages de Sion (dont les études ont démontré que c’est une falsification), où selon lui le complot juif international est mis au jour.
« Le sionisme mondial et les puissances impérialistes tentent, à travers des plans bien établis et une stratégie intelligente, d’éliminer un État arabe après l’autre du cercle de la lutte contre le sionisme pour que, en fin de compte, il ne reste plus que les Palestiniens à combattre. » Ce passage de la charte révèle bien l’étendue du délire du Hamas : le sens historique de la fondation d’Israël en 1948, selon lui, est donc l’élimination du peuple palestinien. L’aveuglement de la haine fait en sorte que le Hamas prête ses propres intentions à son ennemi.
Si « les actes des sionistes nazis contre notre peuple [les Palestiniens] ne dureront pas longtemps », c’est parce que le Hamas entend bien prendre les choses en main en chassant les juifs d’Israël. Fathi Hammad, un leader du Hamas, a déclaré le 2 janvier : « Nous ne nous reposerons que lorsque nous aurons détruit l’entité sioniste. »
Il y a donc trois parties au conflit israélo-palestinien à Gaza. D’une part, les Israéliens, qui ne demandent que la paix ; ensuite, le peuple palestinien, qui souhaite son autonomie ; enfin, le Hamas, qui veut alimenter le ressentiment du second afin de le convaincre de se battre contre les premiers.
La solution du conflit passe évidemment par l’élimination du Hamas, qui ne vit que par et pour celui-ci. Mais là où Israël se trompe, c’est en envoyant des chars à Gaza ; il devrait plutôt y envoyer des psychiatres et des historiens.