Avoir 32 ans
En 1992, l’Office national du film présentait la série télévisée Avoir 16 ans. En rencontrant 5 jeunes de la Jamaïque, du Brésil, de la Thaïlande, du Niger et de l’Inde, les réalisateurs Robbie Hart et Luc Côté offraient une incursion dans le quotidien de leurs personnages tout en sondant leurs rêves et leurs aspirations. Comment imaginaient-ils leur vie 16 ans plus tard, à 32 ans ?
Voilà l’ultime question qui était notamment posée à un jeune moine bouddhiste, à un joueur de foot prometteur et à une adolescente qui avait donné naissance à un fils quelque mois plus tôt.
Que sont-ils tous devenus à cet âge où rêve et réalité devraient se confondre ? En juxtaposant les scènes présentées en 1992 à celles tournées en 2008, le documentaire Avoir 32 ans, qui prendra l’affiche au Cinéma ONF dès le 8 septembre, nous promet une réponse simple et percutante. (EB)
La princesse de Montpensier
Le film d’époque de Bertrand Tavernier s’inspire d’une nouvelle de Mme de Lafayette, l’auteure de La Princesse de Clèves. Campée en 1562 au temps des guerres de religion et du règne de Charles IX, l’œuvre qui assurait la clôture du 34e FFM raconte l’amour impossible entre le Duc de Guise (Gaspard Ulliel) et Marie de Mézières (Mélanie Thierry), contrainte à épouser le Prince de Montpensier (Grégoire Leprince-Ringuet). Le drame historique est un des nombreux genres de prédilections du cinéaste français à qui l’on doit notamment La Vie et rien d’autre et Que la fête commence… Après avoir reçu un accueil plutôt froid en terre natale lors de la dernière édition du Festival de Cannes (Libération a après tout intitulé sa critique « La faillite Lafayette »),
La Princesse de Montpensier se retrouvera sur les écrans québécois au début de l’années prochaine. (EB)
Route 132
Le film d’ouverture du Festival des Films du Monde, Route 132 prendra l’affiche le 8 octobre prochain au Québec. Cette réalisation de Louis Bélanger, qui en signe également le scénario avec l’acteur et dramaturge Alexis Martin, fait le récit des péripéties de Gilles (François Papineau) et Bob (Alexis Martin). Ces deux amis, escrocs désargentés, prennent la route le long de la rive sud du Saint-Laurent, fuyant Montréal pour retrouver une région pleine de souvenirs. Route 132 et Tromper le silence de Julie Hivon étaient d’ailleurs les seuls longs métrages québécois de la programmation de 2010. Louis Bélanger, qui signe ici son cinquième long métrage n’en est pas à sa première collaboration au Festival. Quatre ans après la programmation de Post mortem en compétition officielle, le cinéaste avait inauguré la 27e édition du FFM avec son populaire Gaz bar blues. (MP)