Année après année, la section Arts & Culture du Délit a consacré le plus grand nombre de ses pages à des événements culturels qui ne figuraient pas dans les manchettes des grands quotidiens. C’est d’ailleurs le propre de plusieurs médias étudiants, qui trouvent leur niche dans la couverture de concerts, d’expositions et de spectacles dignes d’intérêt qui resteraient peut-être dans l’ombre sans leur soutient. Le théâtre et la musique, ainsi que les arts visuels, vous ont peut-être paru comme des secteurs privilégiés. Et la danse contemporaine, pourtant organe très dynamique de la scène culturelle montréalaise, une grande absente parmi nos pages. Était-ce par désintérêt ? Loin de là. La nature hebdomadaire de notre publication ne nous permettait simplement pas d’évoquer ces nombreux spectacles qui ne tiennent l’affiche que pour deux ou trois soirs.
Tout porte à croire que la diffusion plutôt limitée de la danse est attribuable au peu de couverture médiatique qu’elle reçoit ; contrairement au théâtre qui parvient, lui, à remplir les salles sans peine et pour une dizaine ou plus de représentations. C’est cette même situation qui peut aussi entretenir la conviction que cette forme d’art est tout particulièrement dédiée aux happy few et aux initiés.
Difficile, pour notre part, d’inciter un lecteur à assister à une nouvelle création qui n’est déjà plus présentée depuis quelques jours et qu’on ne pourra qu’hypothétiquement retrouver au Festival TransAmériques. La situation est toutefois amenée à changer depuis le make-over 2.0 style de notre site Internet.
Le Délit compte désormais rattraper le temps perdu en publiant dans son cyberespace revampé notamment des critiques de spectacles de danse qui ne pourraient habituellement trouver leur place dans notre publication « solide » (hard-copy, disent souvent les anglos). Nous désirons également couvrir des œuvres d’intérêt plus limité ou plus spécifique, tel que l’opéra, la danse « at large » (du ballet au hip hop), l’improvisation, les courts métrages, ainsi qu’à des créations in situ ou éphémères. C’est donc avec grand plaisir que nous publierons un contenu « Exclusif Web » qui se fera sans aucun doute de plus en plus abondant et de plus en plus diversifié.
Exit nos crises de conscience maintenant que nous savons sur quel pied danser. Cette nouvelle plateforme donne donc au Délit les moyens de ses ambitions.
Tout dépendant, bien sûr, de votre précieuse participation et de vos commentaires.
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Nous vous invitons à vous rendre sur delitfrancais.com pour découvrir les critiques des chorégraphies de Cloak de George Stamos et de Tous les noms de Maria Muñoz, les plus récentes créations présentées à l’Agora de la danse, histoire de vous mettre au parfum.