Harricana signifie « long chemin » en algonquin. Il s’agit en réalité d’un fleuve, long de plus de 500 km, qui se jette dans la baie James au nord-est de l’Ontario. C’est aux abords de cette rivière que les premières traites de fourrures, à l’époque de la Nouvelle-France, eurent lieu. Un nom bien approprié donc pour cette entreprise. En 2000, les exportations de la compagnie se sont étendues à dix-huit pays dans diverses régions du monde. Depuis 1994, plus de 50 000 manteaux ont été créés grâce au recyclage, ce qui équivaut approximativement à 400 tonnes métriques de fourrures. Ainsi, entre 1993 et 2008, Harricana a pu épargner la vie de plus de 60 000 animaux, tout en perpétuant cette mode des « matériaux nobles ».
Cette compagnie montréalaise confectionne également ses morceaux avec des matières locales ; 90% des fourrures viennent du territoire québécois, et parmi celles que l’on retrouve le plus souvent, il y a, entre autres, l’hermine, le renard, le castor, la marmotte et le lapin. En plus des services déjà offerts, Harricana effectue également la transformation de morceaux sur mesure et redonne un coup de jeunesse aux vêtements et accessoires démodés. Il ne faut pas oublier de mentionner que la compagnie confectionnent également des robes de mariées.
Bien que les mauvais traitements infligés aux animaux à travers le monde risquent de perdurer encore longtemps, cette compagnie bien de chez nous a su ne pas l’aggraver. De cette manière, Harricana éveille le sens du recyclage et étend ses avantages dans la mode, un milieu où, d’ordinaire, seuls les requins survivent…
Informations et points de vente : www.harricana.qc.ca