Une vie de ballets de Marlène Ionesco relate les carrières de la danseuse Ghislaine Thesmar et de son mari, le danseur et chorégraphe Pierre Lacotte. Le film est principalement composé de clips tirés d’archives qui montrent les différents ballets dansés et mis en scène par les époux. Les clips sont présentés en ordre chronologique et permettent de percevoir le développement du ballet au cours des soixante dernières années. Le répertoire des deux danseurs est effectivement très varié, incluant des ballets classiques tels Gisèle et La sylphide et des ballets contemporains comme La dame aux camélias et La voix. Cette variété artistique donne à Une vie de ballets de nombreux décors et un éventail de personnages, des princesses égyptiennes aux cowboys, en passant par des papillons et des mousquetaires. Une vie de ballet explore aussi une grande variété musicale, avec de nombreux compositeurs classiques, mais aussi des compositions contemporaines comme celles de Claude Léveillée pour La Voix (chantée par Édith Piaf) et de Charles Aznavour pour Gosse de Paris.
Ghislaine Thesmar et Pierre Lacotte passent finalement le flambeau à la prochaine génération de danseurs, en prenant plusieurs jeunes interprètes sous leurs ailes, espérant ainsi perpétuer la ferveur et l’intérêt pour le ballet.Ainsi, Une vie de ballets offre un portrait enivrant de la danse. Le film aurait cependant bénéficié de coupures dans les entrevues avec les amants au profit des scènes de danse. La merveille du film se trouve en effet principalement dans le choix des extraits, d’une diversité tournoyante, servant de kaléidoscope au monde du ballet.