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Salon du livre de Montréal

Une célébration de l’héritage linguistique et littéraire des Québecois

Photo: Lindsay P. Cameron

Que ce soit pour passer quelques heures à flâner dans les (trop) nombreuses allées projetant quelques effluves de bouquins neufs, pour écouter vos auteurs préférés en conférence ou pour attendre dans la filée une dédicace personnalisée, toutes les raisons sont bonnes pour délaisser un peu les obligations universitaires et retrouver la nouvelle édition du Salon du livre.

Photo : Lindsay P. Cameron

Cette année, la 34e édition du Salon du livre de Montréal –du 16 au 21 novembre à la Place Bonaventure– était sous la présidence d’honneur de Georges-Hébert Germain, un Québécois « touche-à-tout », actif autant dans le milieu de l’information pour ses chroniques et critiques que dans les milieux littéraires avec Souvenir de Monica (1997), Les Coureurs des bois : La Saga des Indiens blancs (2003) ou La Fureur et l’Enchantement (2010). Pour l’occasion, monsieur Germain invite les visiteurs pour une juste et noble cause : célébrer la langue française et en faire son hommage.

Pour cette édition, le salon avait à son agenda une gamme d’événements étonnamment hétérogène allant de l’atelier de lecture numérique qui nous apprend à apprivoiser la lecture sur votre Kindle, Booken et iPad, à l’atelier sur les bienfaits des pierres pour les enfants qui guide les parents dans leur choix de solutions naturelles aux divers maux de leurs petits. « Le plus gros salon en Amérique du Nord ! » comme se plaisent à dire les montréalais, est immense tant en superficie qu’en termes de contenu.

Quant à la naissance de cet événement, la mise à l’honneur du livre sous forme de salle d’exposition ne date pas d’hier. Le Salon du livre, qui à l’origine n’était qu’une journée du livre, est apparu en 1950 à l’Hôtel Windsor. Depuis, cette première formule n’a jamais cessé de croître. D’année en année, des partenaires se joignent à l’événement pour la remise de prix et récompenses aux auteurs et artisans du milieu tels que le prix du Grand public Salon du livre de Montréal (1983), le prix Fleury-Mesplet (1987) le prix Brive-Montréal (1990–1997) et enfin le prix Marcel-Couture (2000).


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