La présidente de l’Association des étudiants de premier cycle de la faculté des arts (AÉFA), Jade Calver, revient sur sa décision du 19 janvier. Elle a accepté l’introduction d’une question référendaire visant à amender la constitution.
La semaine dernière, Mme Calver ainsi que Victor Cheng, chef de scrutin, avaient refusé la tenue d’un référendum malgré les nombreuses signatures de la pétition en sa faveur.
L’amendement proposé de la constitution visait à remplir les conditions d’adhésion à la Coalition Large de L’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE) promouvant une éducation « publique gratuite et accessible ». Plus précisément, les amendements visaient à octroyer à l’Assemblée générale le titre « [d’instance] de décision suprême de l’association étudiante » – titre présentement réservé au Conseil Législatif.
Les trois raisons pour refuser le référendum étaient expliquées dans un courriel envoyé au comité en charge de la pétition. Mme Calver et M. Cheng déclaraient premièrement qu’après consultation avec les membres exécutifs de la CLASSE, aucune modification à la constitution n’était nécessaire. Deuxièmement, les deux représentants proposaient que l’Assemblé générale se penche elle-même sur le sujet. Troisièmement, ils concluaient que les amendements proposés étaient en contradiction avec le reste de la constitution sans toutefois élaborer les détails.
Pourtant, comme l’a appris de source sure Le Délit le 23 janvier dernier, les membres exécutif de la CLASSE n’ont jamais changé leur position : l’AÉFA n’est toujours pas conforme aux critères d’adhésion. De plus, la proposition d’amendement émergeant d’une Assemblée générale ne peut être mis en pratique. Tout amendement à la constitution requiert un référendum.
Suite à une motion de censure publique présentée contre M. Cheng le 25 janvier matin, l’AÉFA laisse la voie libre au processus démocratique. De telle façon, le corps étudiant que représente l’AÉFA devrait pouvoir faire son choix d’ici la mi-février.