L’association des étudiants de cycles supérieurs de McGill (PGSS) rejoint les quelque 125 000 étudiants déjà en grève.
Après qu’une journée de grève ait été proposée le 22 mars, personne dans la salle surpeuplée ne se lève pour s’opposer, comme si tout le monde s’entendait sur la nécessité de lever les cours lors de la manifestation nationale. Après un silence de plusieurs secondes, quelqu’un portant le carré rouge se présente au micro pour proposer un amendement à ce qui était déjà proposé : trois jours de grève.
Après près d’une heure de délibérations, questions, objections, les trois jours de grève ont été votés par une écrasante majorité. Argument principal : la solidarité.