PRÉSIDENT
Dès le début de la campagne, on a attribué une allégeance politique à chacun des deux candidats à la présidence. Shyam Patel est l’étudiant en gestion féministe de « gauche », et Josh Redel représente ceux qui se disent modérés mais ceux que certains qualifieraient de « droite ». Les deux candidats en sont conscients, mais ils ne semblent pas vouloir insister sur cette identité propre dans leurs plates-formes. Il faut d’ailleurs rappeler qu’une des promesses clés de cette campagne est la dépolarisation et la réunification du campus ainsi que la réconciliation avec l’administration.
Josh Redel est tout plein d’idées ludiques et intelligentes pour améliorer la vie étudiante, passant du chariot de nourriture sur l’allée McLennan à la réinvention des salles de classes en salles d’études le soir pour qu’on arrête d’entendre que l’université manque d’espace pour pourvoir aux divers besoins. Il en connaît aussi un peu sur la présumée apathie des étudiants, ayant considérablement accru la participation de ces derniers dans les votes de l’Association des étudiants en ingénierie, dont il est maintenant le président. Dans la même veine, il souhaite changer l’image des AG en utilisant les programmes informatiques de Webinar (réunions interactives sur le web) pour que plus d’étudiants puissent participer au processus démocratique confortablement assis dans leur sofa.
Sa plate-forme est complète mais il lui manque un petit accent politique auquel on pourrait s’attendre étant donné les circonstances. En entrevue, il dit qu’un président d’association possède « un pouvoir dangereux car il est très informé » et croit que son rôle est de mettre les choses en perspectives.
Shyam Patel croit qu’il faut prendre exemple sur son adversaire par le fait que ce dernier a gravit les échelons à l’interne (deux ans dans son association facultaire), ce qui favorise la continuité ainsi que l’expérience. C’est d’ailleurs sur ces deux atouts que Shyam dirige sa campagne. En tant que VP Finances et Opérations, il a mené à terme toutes les promesses électorales qu’il avait faites l’année dernière en entrevue avec Le Délit. Il se dit être « un robot », et il faut sûrement l’être pour vouloir revivre une année en tant qu’exécutif à l’AÉUM, surtout après celle-ci. Shyam aurait un avantage sur Josh au Conseil des gouverneurs (le président est le seul étudiant siégeant et votant au Conseil des gouverneurs). Il comprend déjà les finances de l’université et les rénovations en cours. Il croit aussi « parler le langage de l’administration » et être qualifié pour formuler des demandes d’ordre financier ce qu’il affirme être plus efficace sur cette instance que des idéologies. Cet atout lui permettra aussi de chapeauter une amélioration de l’aide financière au sein de l’université pour pallier au problème d’accessibilité déjà existant, mais que la hausse des frais de scolarité risque d’exacerber. Finalement, son rôle est de faire la liaison entre les étudiants et l’université. Par exemple, si l’université garde pour elle des informations qui sont publiques et peuvent être utiles aux étudiants, il est du rôle du président de demander qu’elles soient divulguées. Shyam a conclu l’entrevue avec le Délit en disant qu’il « ne voulait rien réformer, mais tout faire évoluer. »
VP EXTERNE
Inspirée par ses études en environnement, Robin Reid Fraser inclue une « initiative environnementale » plus ou moins détaillée dans sa plate-forme. On note l’objectif de « décourager toute association du SSMU avec les organisations qui perpétuent une nuisance à l’environnement », et « supporter les programmes de recherche en énergies renouvelables, mitigation des changements climatiques et développement durable en collaboration avec les associations facultaires » qui chapeautent ces programmes.
Joël Pedneault le présent VP externe, pense que la lutte étudiante devra se tourner l’année prochaine vers les frais des étudiants internationaux et d’autres provinces, que le gouvernement a coutume de hausser après une importante grève étudiante. Robin dit vouloir informer les étudiants sur le détail et la structure des frais de scolarité pour les étudiants d’autres provinces et internationaux mais elle doit encore elle-même le clarifier. Une des choses qu’elle veut poursuivre l’année prochaine est la mobilisation contre l’administration pour exiger d’obtenir de l’information sur où est investi l’argent au sein de l’université. Elle trouve « que le pourcentage des revenus alloués aux premiers cycles n’est pas suffisant. » Même si elle n’a pas mentionné qu’elle faisait partie du groupe Mobsquad, elle explique que c’est la raison pour laquelle elle est si informée sur ces sujets et qu’elle a présenté sa candidature comme VP externe, même si elle veut remédier à l’effet aliénant que certaines des actions du groupe ont pu avoir auprès de certains étudiants.
Par rapport à la page « communautaire » de son portfolio, elle veut favoriser l’interaction entre les étudiants anglophones qui veulent apprendre le français et les francophones de Montréal, pour que les premiers aient une opportunité de pratiquer la langue officielle de la province. Robin, quant à elle, parle français mais se dit plus articulée en anglais et a préféré faire l’entrevue avec Le Délit en anglais.
Raphael Uribe Arango ne croit pas au sous-financement de l’Université McGill et est contre la hausse des frais de scolarité. Il a fait du lobbying avec les syndicats étudiants contre la hausse des frais en Angleterre. Il a suivi Joël Pedneault au premier Congrès de la CLASSE et à deux réunions de la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ). D’ailleurs, c’est à cause de sa frustration contre la TaCEQ à la suite des événements du 11 novembre, qu’il a décidé d’en faire un objectif de sa plateforme. « J’ai compris que c’était très focalisé sur les problèmes de l’université Laval et je ne sais pas à quel point la TaCEQ est capable de se mobiliser. » Il est cependant conscient que se joindre à l’ASSÉ est impossible et considère la dissociation de la TaCEQ pour former un groupe avec d’autres associations indépendantes si la TaCEQ ne manifeste pas la capacité de se mobiliser à Montréal et d’être à l’écoute des besoins de McGill. Un autre aspect de sa plate-forme qui semble intéressant : raviver les échanges et le partage de recherche avec un plus grand nombre d’universités à l’étranger.
Raphael encourage la mobilisation et les manifestations mais avec des limites : « La grève illimitée ne fait pas partie de l’identité de McGill. » Une chose à apprendre par contre pour Uribe Arango s’il est élu au poste de VP externe, est le fonctionnement du système d’Aide financière aux études (AFE), qu’il ne connaît pour l’instant que très peu. La lutte contre la hausse des frais étant presque à son sommet, et étant donné le mutisme du gouvernement, il est aussi probable que le mouvement étudiant se réoriente l’année prochaine sur des réformes de l’AFE pour assurer l’accessibilité aux études.
VP AU
Beaucoup reprochent déjà à Matthew Crawford-Appignanesi, de ne pas avoir brillé pour son tact envers l’administration à cause de sa participation active aux occupations (il tient à mentionner cependant qu’il n’était pas des occupants lors de la fête de Mendelson). Lui pense cependant qu’il a démontré qu’il était « un individu confiant et un bon orateur au sénat » et qu’il a développé de « nombreuses relations fortifiantes avec divers administrateurs », notamment lors de son travail sur le Comité du Fond d’amélioration des bibliothèques. « J’ai été efficace cette année en me battant sur les deux fronts, aux instances décisionnelles formelles et sur le terrain, et je ne crois pas qu’une de ces méthodes doit exclure l’autre » ajoute-t-il. Il travaille présentement avec la doyenne à la vie étudiante, Jane Everett sur une révision du Code de conduite étudiante et dirige le comité de révision du Green Book, à l’AÉUM.
Une proposition originale : instaurer une période de pause universelle à toutes les positions de l’université, pour que les étudiants puissent aller rencontrer leurs TA, ou bien les différents clubs, en d’autres mots, pour faciliter la participation à la vie du campus.
Un point pour Emil Briones, qui a insisté pour faire l’entrevue avec Le Délit en français. D’ailleurs, une des problématiques qu’il adresse dans sa plateforme, est celle des cours de français deuxième langue, qui sont demandés mais auxquels beaucoup d’étudiants n’ont pas accès à cause des coupures budgétaires. C’est pour lui une priorité. Emil veut aussi ramener sur la table la demande des étudiants visant à obtenirir l’amnistie académique en temps de grève. De plus, il compte s’assurer que l’université adopte une politique d’équité similaire à celle adoptée lors du dernier Conseil de l’AÉUM et désire « unifier tous les documents universitaires sur l’équité. » Emil est contre la hausse des frais de scolarité car « l’éducation est un droit » (c’est ce qui est écrit en grosses lettres sur son programme) et comprends la problématique d’accessibilité aux études. En temps que VP Affaires Universitaires, il voudrait « rechercher comment augmenter l’engagement de l’université au sein de l’aide financière. »
Haley Dinel pense qu’elle est « proche de l’administration » et que c’est ce qui la distingue de ses deux concurrents. Elle dit aussi avoir le pragmatisme nécessaire pour être capable de représenter l’opinion de tous les étudiants avec intégrité. Comme les deux autres candidats, elle est sénatrice cette année. Plusieurs de ses propositions, telles que les réunions du sénat filmées en direct et l’entrevue télévisée avec la principale, ont été mises en oeuvre presque immédiatement. Pour minimiser la polarisation au sein des voix étudiantes, il faut selon elle « apaiser les extrêmes, parce que les petits groupes qui disent représenter la majorité finissent par être aliénant pour la plupart. » Elle a tout du diplomate et, comme Matt et Emil, comprend les difficultés de faire changer d’avis l’administration. Sa stratégie : après avoir mobilisé les étudiants et les professeurs (qui sont très importants pour faire contrepoids au Sénat), choisir le moment opportun pour ramener une demande aux instances formelles et surtout la formuler dans les termes de l’administration.
VP C&S
Sahil Chaini et Allison Cooper ont toutes les deux une expérience concrète mais aussi bureaucratique des clubs et services. Chaini se range plutôt du côté des clubs, ayant été présidente de l’Association des étudiants indiens et Allison du côté des services, en tant que VP externe du Plate Club, entre autres. Elles ont toutes les deux l’habitude de travailler selon les procédures formelles et parfois décourageantes de l’AÉUM. De plus, elles ont un intérêt commun pour l’environnement et partagent la mission d’améliorer le développement durable de l’AÉUM.
Sahil pense « qu’il serait facile de mettre en œuvre une politique sur le développement durable dans les événements organisés par les clubs et les services ». Elle veut également s’assurer de travailler sur le système de ventilation qui n’a pas été remplacé ou entretenu depuis que le bâtiment a été construit. Allison a contribué au plan de 5 ans du SSMU sur le développement durable. Un des points important à retenir de son approche durable est la concentration sur la mémoire institutionnelle, la numérisation de la paperasse des clubs et l’incitation positive pour que ces derniers remplissent les formulaires demandés.
« Je trouve que la fonction de représentant des clubs est sous-utilisée et pas tout à fait représentative de tous les clubs. Je me suis engagée au sein de plusieurs avec qui les représentants n’avaient jamais pris contact », ajoute Allison. Son idée de conseil des clubs serait de les regrouper par intérêt commun et que chacun de ces groupes se trouve un représentant qui pourrait faire la liaison avec le SSMU et organiser des activités communes.
Sahil est elle-même représentante des clubs et services au Conseil de l’AÉUM, et est donc habituée à communiquer leurs besoins. De plus, ayant vécu la plupart des difficultés que rencontrent les clubs dans leurs activités, elle propose des solutions déjà peaufinées à des problèmes précis. Bien sûr, elle admet que sa plateforme « s’attarde sur des détails », mais elle pense franchement que ces détails pourront changer les choses. Elle a déjà entamé le travail de rédaction de différentes politiques au sujet des clubs et services avec un autre représentant.
Les deux candidates ont une approche similaire face au problème de la demande d’espace des clubs : réattribuer les espaces à différentes fonctions (bureau, rangement, etc.) selon les besoins spécifiques des clubs. Allison propose d’utiliser ensuite le point bonus pour le développement durable qui doit être instauré d’ici peu, pour si besoin donner la priorité à certains clubs. Sahil insiste qu’il faut absolument rendre les politiques d’allocations du budget et de l’espace claires et transparentes pour ne pas donner l’impression que la décision du VP C&S et du Comité des groupes d’intérêt est biaisée.
VP INTERNE
Difficile de faire un choix, lorsque le nombre de candidats pour cette position dépasse presque celui de tous les autres candidats rassemblés. Le choix de l’électeur est d’autant plus difficile que certaines idées se retrouvent sur plus d’une plateforme. Par exemple, Samuel Sigere et Inna Tarabukhina veulent centraliser tous les événements de l’AÉUM, des clubs et des associations sur un seul et même calendrier. Robert Bell veut quant à lui s’assurer que l’association communique avec ses membres sur une plateforme rassemblant tous les réseaux sociaux sans exception.
L’objectif principal de Salar Nasehi sont les étudiants de première année. Ceux qui n’habitent pas dans une résidence s’intègrent en général moins à la vie étudiante. Ses priorités sont donc de construire le sens de communauté dans des espaces comme le James Square que les étudiants peuvent se rapproprier, et élargir les horizons en reliant les étudiants à différents groupes, communautés et initiatives informels à travers Montréal.
Diversifier les événements est une autre expression à la mode. Depuis 2 ans, le besoin de pourvoir aux étudiants qui ne boivent pas ou peu est le thème central d’une réforme du Frosh. Bien qu’elle en ait parlé en entrevue, Christina Sfeir a avoué ne pas savoir ce que signifiait le terme « social sustainability » lors du débat des candidats. Mais elle s’est renseignée depuis et souhaite se réunir avec les groupes tels que Queer McGill et les francophones, ainsi que le SSPN (programme de réseautage au sein de l’université) pour diversifier Frosh.
Christina et Michael Szpejda mettent un peu plus l’emphase que les autres sur les équipes sportives. Christina voudrait travailler avec Red Thunder et les comités des équipes Varsity pour les aider à organiser des événements à leur sauce et elle veut augmenter les bus disponibles pour permettre aux étudiants d’aller voir les matchs à l’extérieur. Michael a dit au débat « vouloir essayer d’avoir des stars comme Jay Z pour le homecoming ».
On reproche à Robert de ne pas avoir d’expérience au SSMU, ce qu’il ne pense pas être difficile à acquérir, bien que demandant. Il veut faire la promotion des artistes de McGill avec plus de soirées intimistes au Gerts mais aussi en organisant des événements dans des lofts ou des bars locaux, avec lesquels il a déjà développé beaucoup de liens. Pour ce qui est du budget, il a lancé un café-coop dans sa ville natale, Calgary, et a donc « l’habitude des budgets de plusieurs milliers de dollars ».
Inna a beaucoup été inspirée par sa participation à l’organisation du Sustainable Case Competition et pense appliquer ce concept à plusieurs projets, comme une compétition pour le Frosh le plus vert, entre les facultés. Katie Larson et elle insistent sur la nécessité de revisiter la formation des Frosh leaders et s’assurer qu’ils puissent être une ressource tout au long des années d’études.
Ayant assisté à plusieurs reprises au Conseil de l’AÉUM et en tant que présidente de l’association des étudiants de musique, Katie a conscience des problèmes de communications qui sont survenus entre différents groupes cette année, et note l’importance de s’engager de manière proactive dans une communication directe et impartiale avec les membres de l’AÉUM. Elle connaît aussi déjà le personnel du Gerts et du bâtiment Shatner avec lesquels elle devra travailler si elle est élue.
Samuel veut s’occuper des francophones. Il pense qu’ils sont une partie intégrale de la communauté et voudrait s’assurer que toutes les communications des associations facultaires et de l’AÉUM soient bien traduites, ce que pourrait faire la CAF. Comme Inna, pour adresser le problème d’équité il pense organiser des semaines ou des événements à thèmes, pour promouvoir les différentes cultures. En temps que VP externe de l’association des étudiants en science, il veut « jouer le rôle de catalyseur » pour promouvoir les liens entre les facultés et donc entre leurs étudiants.
VP FOpé
Zhi Zhen Qin a toutes les bonnes réponses. Elle connaît déjà les dessous du projet de café étudiant, y compris son emplacement, qu’elle doit garder confidentiel. Elle est prête à négocier avec l’administration s’il est nécessaire et même entamer des rénovations pour que le café voie le jour à la date prévue. Elle se sent aussi sûre d’elle même quant à sa compréhension du budget de l’AÉUM, dont elle a expliqué la structure de base, lors d’une entrevue avec Le Délit. Elle souhaite utiliser ce savoir pour continuer la politique de « porte ouverte » du présent VP FOpé afin d’expliquer le budget aux autres exécutifs mais aussi à tous les membres de l’association. Toute sa plateforme est d’ailleurs basée sur l’exécution judicieuse de tous les projets entamés par Shyam Patel, présentement VP Fops et candidat à la présidence de l’AÉUM. Elle dit « qu’étant donné qu’il est impossible de savoir la situation financière de l’AÉUM une fois que les rénovations de Gerts et du deuxième étage seront accomplies », elle préfère attendre avant de faire des promesses pour de nouveaux projets.
JP Briggs semble avoir tout à fait compris son portfolio. Il est d’ailleurs confiant que ses études en Finances et opérations le qualifient particulièrement pour la tâche de VP Fops. Même s’il a entendu parlé du projet de café étudiant alors que le comité était déjà formé, ce projet l’intéresse beaucoup. Il dit avoir l’habileté pour s’adapter aux petits problèmes qui surgiront dans le processus et d’être en mesure de pouvoir mener à bien le plan d’affaires qui doit être approuvé par le Conseil de l’AÉUM dans les prochaines semaines. Zhi Zhen a quant à elle participé à la rédaction de ce plan d’affaires, étant sur le comité du café étudiant. Ce projet est le petit bijou de Patel et doit voir le jour en septembre prochain. JP a quant à lui quelques idées personnelles qu’il aimerait implémenter, comme un service de livraison sur le campus, opéré par le café étudiant. Il pense aussi que les clubs et les services du SSMU « pourraient utiliser l’aide d’un groupe de travail de consultants en marketing », avec comme but final de « fusionner les différentes partie du campus ». Il souhaite aussi restructurer les opérations de l’AÉUM car il pense que certains services, notamment en comptabilité pourraient se faire plus rapidement. JP est cependant mal vu par certains pour avoir activement participé à l’organisation du « Tribal Frosh » de la Faculté de gestion Desautels, qui a été grandement critiqué pour son caractère raciste et par la suite renommé.
Claire Michela était là lors de l’échec du Haven Books et va prendre toutes les mesures nécessaires pour que ça n’arrive pas au futur café étudiant. Elle possède aussi un atout dans ce dossier, celui d’avoir suivi de près les négociations avec l’université pour le bail du bâtiment Shatner. Son projet à elle, ce sont les pay-as-you-go minicourses qui seraient donnés par les différents clubs spécialisés dans Gerts. Une manière croit-elle, « pour les clubs de se faire un peu d’argent » et pour les étudiants ne pas devoir s’engager dans tout un semestre de cours. Claire est la secrétaire du Conseil de l’AÉUM. Elle comprend donc très bien les procédés de l’Association et ses projets en cours. Elle a aussi l’habitude de devoir résumer les bilans financiers pour les minutes des réunions. Claire est donc un atout incroyable pour la mémoire institutionnelle au sein de l’exécutif.