Des photos ont circulé en boucle sur les réseaux sociaux samedi dernier montrant des groupes d’agents du Service de Police de Montréal (SPVM) cachant leur matricule sous du ruban adhésif apposé sur leur casques.
Ce geste semble contrevenir à l’article 5 du Code de déontologie des policiers du Québec, qui stipule que « le policier ne doit pas omettre de porter une marque d’identification prescrite dans ses rapports directs avec une personne du public ».
Après avoir pris connaissance des allégations, le compte Twitter du SPVM confirmait que les policiers avaient l’obligation d’être identifiables et qu’un message leur avait été envoyé pour leur rappeler. « Nous ne sommes pas infaillibles ».
Des rumeurs ont circulé selon lesquelles une des représentantes du poste de quartier 21 confirmait que ses agents masquaient leurs numéros de matricule en vue d’empêcher des tentatives d’intimidation. Rumeurs que Geneviève Paquette, Lieutenant du poste de quartier 21, dénie. « On ne va jamais autoriser nos policiers à contrevenir au code de déontologie. Ce n’est certainement pas un ordre qui vient du poste de quartier ». M. Daniel Fortier, des relations medias du SPVM, affirme qu’une « enquête à l’interne a été ouverte par les postes de quartier concernés ».
Il y a quelques semaines de cela, le constable 728 du SPVM est devenu un phénomène viral sur le site de partage vidéo, Youtube, après qu’elle aie utilisé du poivre de Cayenne à plusieurs reprises sur des manifestants. Suite à l’incident, les manifestants scandaient et cherchaient son numéro de matricule lors des manifestations nocturnes. La constable 728 a depuis été dispensée de la couverture des manifestations.