J’ai une bonne amie dont j’aurais aimé vous parler aujourd’hui, mais il advient que cette dernière a récemment connu un essor de popularité et pour éviter de m’adonner à la redondance ou de vous servir une réflexion presque intelligente sur un sujet prémâché, cette chronique ne parlera pas de mon amie Démocratie. Une prochaine fois, ma tendre.
Ainsi, j’ai sondé mes pensées à la rescousse de cette première chronique que je signe et un éclair, je n’oserai pas dire de génie, m’a frappé. Les chats. J’adore les chats. Et aussi rapidement qu’il s’était manifesté, cet éclair s’anéanti sombrement, parce qu’une première chronique sur les chats, c’est franchement ridicule, sans pour autant nier que je sais donner dans le ridicule quand on m’en offre la tribune. On me l’a toujours dit, ça ne tue pas.
Néanmoins insatisfait, je naviguai donc plus loin, plus longtemps et plus tard dans la soirée pour vous trouver the sujet mais je remis le tout au lendemain. Conséquemment, vous entretenir des dangers de mon plus grand défaut, la paresse, eut été de circonstance, d’autant plus que ce sujet me connait au moins depuis quelques lustres. Toutefois, la teneur en optimisme brillerait de son absence dans une première chronique sur un péché capital et loin de moi l’idée d’attiser le cynisme chez mon lectorat – je me suppose déjà un lectorat, parce que je le vaut bien.
Dans l’optique, donc requise, de vous offrir un sujet optimiste portant un message transcendant la condition humaine (notez l’ambition), il m’est apparu plausible que l’art soit au menu. L’art, que dis-je, l’Art avec un grand A. À tout le moins, l’Art est partout et il est salvateur de la condition humaine. C’est peu dire, mais c’est aussi tout ce que je peux faire, puisque davantage serait agir comme si j’osais prétendre y connaitre quoi que ce soit. Je laisserai donc le soin aux plus ambitieux parmi vous, ou les autres, de m’entretenir de l’Art et je me contenterai de répondre en acquiescements succincts tout en interpellant des noms de chefs‑d’œuvre dont j’ai entendu parler en écoutant Who wants to be a millionaire.
« Hm. Hm hm. Saturno Devorando a un Hijo. Du génie ! »
Non. J’aime l’Art, ce n’est pas faux et c’est même vrai, mais c’est un terrain risqué pour un premier pas. Au delà, donc, de ce sujet audacieux, il m’eut été nécessaire d’en trouver un plus anodin, mais qui vous laisserait entrevoir le futur de cette nouvelle aire de divertissement que je possède dans les pages de ce journal qui m’est cher. Je n’ai toutefois jamais trouvé de sujet et le temps est venu (depuis hier, au moment d’écrire ces lignes) de remettre ma chronique. Dommage.
Il va de soi que le sujet de cette chronique est évident à qui sait comprendre que je ne vous ai pas trainé au bas de ce texte sans avoir l’ambition de vous faire faire le voyage à travers les dédales de ma pensée. Je m’appelle Alexandre et je viens de me présenter. À bientôt !