Aujourd’hui ce 15 février 2013 a été annoncé le chemin que suivraient les membres de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) lors du Sommet sur l’éducation.
Luce Samoisette, présidente du Conseil d’Administration (CA), vise avant tout un « rétablissement d’un financement » pour permettre aux universités d’être « accessible et de qualité ». Il est clair, à ses yeux, que le financement au niveau gouvernemental est insuffisant. Selon elle, les universités sont aujourd’hui incapables « d’absorber les compressions de 250 millions de dollars […] imposés cette année ».
Si un réinvestissement important n’a pas lieu au plus tôt, la qualité de l’enseignement universitaire risque d’être fortement réduit. En effet, cela signifierait « des mises à pied, pour toutes les catégories d’employés ». Les acquisitions de documents de bibliothèques ainsi que les fournitures nécessaires aux laboratoires seraient aussi réduites.
Le but de la CREPUQ est donc d’ « adopt[er] une Politique nationale des universités » ainsi que de « revoir les mécanismes de reddition de comptes pour les alléger et les rendre plus efficients [et transparents, ndlr] »
La surprise est cependant plus au rendez-vous avec l’annonce que tous les membres de la Conférence allaient suivre cette ligne lors du Sommet les 25 et 26 février prochain. Cela indiquerait donc que Heather Munroe-Blum, principale de l’Université McGill, serait revenu sur ses commentaires de la semaine dernière, lorsqu’elle confie à la presse que le Sommet est une « farce » ainsi qu’une « comédie » (voir article du Délit La Mauvaise foi du 12 février 2013). Elle n’était pas présente devant les journalistes ; Mme Samoisette n’a pas souhaité commenter.
Il n’y a pas non plus eu de commentaires quant au boycott de l’ASSÉ, précisant simplement que « leur choix sera respecté ».