Le Sommet de l’enseignement supérieur s’est ouvert lundi 25 février 2013 à Montréal, auquel assistaient environ 350 participants, menés par la première ministre Pauline Marois. Les discussions ont été vouées à quatre grands thèmes.
Tout d’abord, la qualité de l’enseignement et la gouvernance des établissements : la proposition gouvernementale a été présentée. Celle-ci met en avant une loi-cadre qui surveillerait l’ensemble du système universitaire, la création du Conseil national des universités et la révision de la reddition de comptes des universités. La création du conseil des universités a été bien reçue de manière générale, même si les opinions des acteurs principaux ont divergé quant au rôle de celui-ci.
Le deuxième sujet : la recherche et la collaboration entre les établissements et leur milieu. Les participants au sommet se sont penchés sur les propositions du gouvernement : renforcer la recherche par le biais d’une nouvelle politique nationale de la recherche qui verra le jour au printemps 2013.
Le thème du financement des universités a ensuite été abordé. Les propositions du gouvernement concernant ce sujet comportent une augmentation de 800 millions de dollars du financement annuel des universités entre 2012–2013 et 2018–2019.
Finalement, la problématique de l’accessibilité aux études a été abordée. Le gouvernement est resté ferme sur sa position : il s’agira d’une indexation des frais de scolarité. C’est lors de ce dernier segment que les discussions se sont intensifiées, notamment avec une intervention soutenue de Martine Desjardins, comparant l’indexation des frais de scolarité avec l’inflation d’un « sac de chips ». Certains syndicats et professeurs ont eux aussi manifesté leur opposition au projet d’indexation.
Alors qu’une impression de consensus se ressentait tout au long de la journée, c’est dans une atmosphère de désunion que s’est terminée la premièe journée du Sommet.