Shaina Agbayani – Candidate de la Faculté des Arts
Membre de divers comités sur l’équité à McGill, Agbayani se dit aujourd’hui prête à « accomplir des buts concrets » par le biais du Sénat. En entrevue avec Le Délit, elle se dit catégoriquement opposée aux coupures budgétaires, indiquant que « le pouvoir des étudiants est sous-estimé […]; ils ont une grande voix ». Elle souhaite avancer dans l’amélioration de l’assistance aux étudiants, comme le service de santé, aujourd’hui « sous-financé et sous-équippé ». Enfin, pour ce qui est de l’apathie des étudiants envers la politique du campus, elle ne jure que par la visibilité, clamant que « distribuer des pamphlets serait une façon géniale de faire de la promotion [pour les Assemblés Générales et Conseils législatifs]».
Yasmeen Gholmieh – Candidate de la Faculté des Arts
Cette année Vice-présidente communication de l’Association étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA), elle s’est «[dévouée] à la communauté mcgilloise » et souhaite se concentrer sur trois points : évaluation des cours, un sujet de controverse au sein de l’Administration, les libertés personnelles des étudiants et enfin la crise budgétaire que le Parti Québécois a imposée à McGill.
Gholmieh n’a pu être contactée avant la publication
Claire Stewart-Kanigan – Candidate de la Faculté des Arts
Représentante de la Faculté des Arts au Conseil législatif de l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM), elle se dit maintenant prête à s’installer à la « table des négociations » par le biais du Sénat. Fortement opposée aux coupes budgétaires, Stewart-Kanigan explique au Délit qu’il faudrait « faire un ratissage des changements à faire à même la bureaucratie » pour réduire le déficit, plutôt que de faire souffrir les étudiants. Quant à l’accréditation de l’Association des étudiants en Philosophie (PSA), elle a indiqué que c’était « un pas positif vers un engagement politique étudiant ».
Rami Salhab – Candidat de la Faculté de gestion
Pessimiste, il voit les coupes budgétaires comme « un terrible frein pour les étudiants de McGill », en précisant au Délit que la politique d’excellence de l’université requiert un financement « bien plus important [que les autres universités au Québec]». Pour lui, la seule victime est l’étudiant actuel mais aussi futur, qui hésitera avant d’envoyer son dossier de candidature. Il parle d’une « collaboration sérieuse avec les autres organismes étudiants » pour ainsi « renforcer nos communications avec l’Administration ».
Charlie DiGiulian – Candidat de la Faculté de Gestion
Dans un très court descriptif accessible sur le site Internet des élections de l’AÉUM, il écrit que son but premier est une plus grande prise de conscience des enjeux présentés au Sénat, par le biais « d’une meilleure communication entre les étudiants et son rôle de sénateur ». Cela serait fait par l’organisation de canaux à travers lesquels les voix des étudiants pourront se faire entendre.
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Gabriel Joannette – Candidat de la Faculté d’Ingénierie civile
En français, il raconte au Délit que les coupes budgétaires annoncées par le PQ l’ont poussé à se présenter au Sénat, pour faire en sorte que « rien n’affecte la qualité des cours à McGill ». Sûr de lui, il précise que « le rôle du sénateur […] est d’être prêt à faire du lobbying auprès de l’Administration si besoin est ». Quant à l’apathie des étudiants devant la politique du campus il estime que « les étudiants s’impliquent dans une situation […] lorsqu’ils se sentent grandement engagés ». Pour lui, la situation actuelle peut réveiller l’intérêt des étudiants et permettre à la communauté entière de discuter.
Farzan Subhani – Candidat de la Faculté d’Ingénierie civile
Mettant en avant son expérience en tant que représentant de la Faculté d’Ingénierie civile au Conseil législatif de l’AÉUM, il cherche maintenant à représenter les étudiants « à tous les niveaux » par le biais du Sénat. Il explique sur sa page Facebook qu’il a eu « l’opportunité de discuter et débattre de sujets clés en relation avec la vie étudiante », se donnant ainsi « aperçu vital de la façon dont sont analysés les différentes problématiques mcgilloises. »
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David Benrimoh – Candidat de la Faculté de Médecine
Une des premières choses à offrir aux étudiants est « un accès à des explications concises et claires sur ce qui se passe sur le campus » pour que la voix de tous se fasse entendre. Pour atteindre ce but, il compte mettre en place son « Plan pour la Médecine » : un comité de bénévoles chargé d’écouter les étudiants et de les présenter ensuite au Sénat, afin qu’ils soient davantage pris en compte par l’Administration. Enfin, il compte se battre contre les coupes budgétaires qui frappent, entre autres, la Faculté de Médecine, pour éviter que soient affectés « les patients, ses collègues et la qualité générale de l’éducation ».
Andrea Pejovic – Candidate de la Faculté de Médecine
Elle présente sa plateforme sous trois points précis, en commençant par les Auxiliaires d’Enseignement, ou TAs. Elle voit là un besoin pour la faculté de mieux financer ces derniers « pour les travaux en laboratoire ». « Il faut augmenter les ressources pour les travaux pratiques. » Elle souhaite aussi se concentrer sur les échanges avec d’autres universités, chose rarissime en Médecine. Enfin, elle entend « promouvoir les interactions entre les différences facultés », par exemple sous la forme d’ateliers ou de conférences.
Guillaume Blais – Candidat de la Faculté de Droit
Pour lui, le Sénat est l’endroit où il pourra être « le porte-parole des étudiants », surtout lorsqu’il s’agit des coupes budgétaires ou de visibilité. Ce dernier point lui est cher ; il indique au Délit en français qu’il veut « mettre l’accent sur l’intégration de la Faculté de Droit dans McGill » pour que plus d’étudiants se sentent impliqués dans la politique mcgilloise. Pour lui, il est aussi dommage que « beaucoup de documents officiels soient diffusés uniquement en anglais » et souhaite voir une université plus bilingue, avec un équivalent français à toute publication.
Derek Zeisman – Candidat de la Faculté de Droit
« Négociateur et communicateur expérimenté », Zeisman mettra trois points sur la table s’il était élu. Il se fera d’abord le devoir d’«assister à toutes les réunions du Sénat et des comités pertinents » et affirme être prêt à « travailler sans relâche pour promouvoir les intérêts académiques de la Faculté de Droit et de ses étudiants ». Une bonne partie de son programme est axé sur une plus grande communication entre Sénat et étudiants en Droit ou de toute autre faculté.
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Kate Sheridan – Candidate de la Faculté des Arts & Sciences
Selon son site internet, elle voit une « déconnexion sévère entre les étudiants et le Sénat […], surtout en matière d’engagement politique et d’information ». Par conséquent, elle souhaite créer un comité ad hoc pour « rechercher en grand détail les sujets traités au Sénat » et ainsi créer un lien bilatéral entre les étudiants et le Sénat. Elle veut aussi lancer un site internet facile à utiliser, et par le biais duquel toutes les discussions tenues au Sénat seront partagées avec le reste des étudiants
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Natalie Hiles – Candidate de l’École de Sciences infirmières
Pour occuper le premier siège au Sénat accordé à sa Faculté, Hiles compte « défendre les droits des étudiants en soins infirmiers » en organisant des rencontres avec l’Association des étudiants de premier cycle en soins infirmiers (NUS) tout en participant aux rencontres du Sénat. Elle prendrait alors « soin d’adresser les besoins des étudiants de premier cycle et de [s]’assurer que ceux-ci demeurent une priorité ».
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Haley Dinel – Candidate de la Faculté d’Études Religieuses
Connue pour son poste de Vice-présidente aux affaires académiques de l’AÉUM cette année, Dinel souhaite maintenant « servir avec honneur la Faculté d’Études Religieuses ». Elle veut continuer d’être un lien entre les étudiants et l’Administration de McGill, et cherche à encourager une plus grande relation avec l’Association des étudiants en premier cycle en Études Religieuses (RSUS) pour « plus d’événements et la construction d’une plus grande communauté au sein des Études Religieuses ».
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Taneille Johnson – Candidate de la Faculté des Sciences
Un « virus » amoureux de sa Faculté, Johnson considère la présence d’une représentante des sciences au Sénat comme quelque chose de « crucial ». Selon son site internet, elle souhaite travailler main dans la main avec l’Assocation des étudiants de premier cycle en Sciences (SUS) pour trouver un espace dédié aux étudiants de la faculté — un salon des étudiants. Elle cherche aussi à améliorer le processus d’évaluation des cours qui a lieu à la fin de chaque semetre. Enfin, elle souhaite entretenir une meilleure communication par le biais des réseaux sociaux.
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Yasar Mohmand – Candidat de la Faculté des Sciences
C’est muni d’un plan en cinq points que Mohmand se présente aux élections. Il recherche plus de visibilité en général, ainsi qu’une meilleure allocation des fonds dont bénéficie sa Faculté. Il se veut ouvert, honnête et responsable pour représenter tous les étudiants de la Faculté des Sciences. Enfin, il souhaite plus d’événements moins couteux, quoique toujours très agréables.
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Aucune information n’a été trouvée sur Gwenyth Epstein, unique candidate de l’École de Musique Schulich.