Alors que le protocole d’entente qui régit les relations entre l’Université et l’Association Étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA) s’apprête à expirer, l’association et l’administration ont entamé le mercredi 28 janvier les discussions vis-à-vis de l’ébauche d’un nouveau document sur la vente de nourriture. Le principal obstacle à l’ébauche d’un nouveau protocole cette année est la question de la marge de manœuvre de la cafétéria SNAX du bâtiment Leacock, à laquelle l’administration refuse le droit de vendre des sandwichs.
Techniquement prévue dans le protocole d’entente présent, l’interdiction de la vente de sandwichs était demeurée jusqu’au semestre dernier une règle à laquelle l’AÉFA s’était soustraite jusqu’alors mais dont l’administration a imposé l’application en rappelant l’association à l’ordre au semestre dernier. « Je pense que l’Université a démontré beaucoup de flexibilité en n’imposant pas cette règle immédiatement aux étudiants », avait affirmé le vice-principal exécutif adjoint au conseil législatif de l’AÉFA en début janvier. Celui-ci était cependant absent de la table des négociations le 28 janvier, laissant Vilma Di Renz-Campbell, directrice et conseillère principale du bureau du vice-principal, représenter l’administration pour le moment.
L’Université avait présenté à l’AÉFA un nouveau protocole d’entente en décembre, dont les principaux changements se réduisent à une augmentation des taxes administratives pour la couverture des frais de ses membres par l’AÉFA et l’augmentation des restrictions sur l’usage du nom de McGill par les associations étudiantes. Le protocole proposé par l’administration prévoit également la continuation de l’interdiction de la vente de sandwichs par SNAX, sur lequel l’administration se montre intransigeante. En cause : la protection des intérêts financiers de l’Université en ce qui concerne ses ventes de nourriture sur le campus, car SNAX étant contrôlé par l’AÉFA et donc les étudiants, ses ventes représentent un manque à gagner pour McGill.
Quant à la teneur du débat entre les deux institutions, selon Erin Sobat, v.-p. aux affaires académiques de l’AÉFA, qui représente l’AÉFA lors des négociations, « l’administration approche toujours ces négociations d’une position de pouvoir », parce que les sessions de discussion ont lieu dans le pavillon James de l’administration, et que le protocole d’entente est imposé par l’administration dû au fait que l’AÉFA utilise un espace qui n’est pas le sien. M. Sobat présentera en détails les aboutissements de la rencontre du 28 janvier ainsi que la stratégie de l’AÉFA pour les futures séries de négociations au conseil législatif de l’AÉFA le 4 février.