Divest from fossil fuels ! dit-on. Mais ensuite comment faire sans sa bagnole ? C’est possible, mais il s’agit pour plusieurs de tâter le terrain afin de se constituer une réponse personnelle, adaptée. Le 15 février, Le Délit a bravé le froid (-28 avec le facteur vent ; le « bravé » n’est pas ironique) pour participer à un événement qu’il considère essentiel. Essentiel parce que notre dépendance de surface aux industries sous l’égide du dieu automobile (le pétrole, mais aussi tous les secteurs parasitaires, les infrastructures routières, leur entretien, l’ingénierie automobile, la vente, les assurances, la publicité auto, et tutti quanti) nourrit des enjeux de taille, enjeux tant environnementaux que socio-économiques. Cacouna et Anticosti sont proches de nous, mais le problème d’étend évidemment à l’échelle de la planète.
À un niveau de choix individuels, une amorce de réponse à ces enjeux s’impose : le vélo. Toutefois, à Montréal, l’argument hivernal se dresse souvent comme incontournable obstacle à la pratique de ce mode de déplacement à propulsion humaine ‑du moins en hiver. Le mouvement de la Vélorution française, les critical mass san franciscains n’ont pas eu à affronter l’hiver québécois, dit-on.
Qu’à cela ne tienne : Vélo Québec, a organisé Vélo Sous Zéro, un événement familial, bon enfant, accueillant et fort réussi afin de déboulonner les mythes selon lesquels le vélo ne serait pas praticable à l’année longue dans la métropole montréalaise. Même Denis Coderre, présent à l’événement, est d’accord.
Le Délit a réalisé un court photo-essai suivi d’une brève rencontre avec la charmante porte-parole de Vélo Québec, Magali Bebronne : http://youtu.be/MCniU8wz98A