« Nous avons fait de notre mieux, nous n’avons raté le coche que de peu. Nous tenons à dire merci à ceux qui nous ont soutenus. La secrétaire Clinton a gagné l’élection. Nous lui offrons notre sincère soutien, nos espérances et nos prières pour une Amérique meilleure. Sa campagne fût rondement menée, parfois mise à mal par ma faute il faut le reconnaître. Je tiens également à remercier le FBI pour son dévouement infaillible durant ces temps difficiles. À travers cette campagne, j’ai tenté d’apporter un message de changement dans notre pays. Durant 73 semaines vous avez reçu ce message et je tiens à remercier chacun d’entre vous. Melania, Barron, Eric, Donald Junior, Ivanka, Tiffany et moi ne vous oublierons jamais. Nous n’oublierons pas non plus la manière chaleureuse dont vous nous avez reçus dans vos foyers, vos villages et vos villes. Vous avez fait résonner le nom des Trump de la plus noble des manières à travers les 50 états de ce pays. Nous avons peut-être perdu cette bataille, mais le plus important est que nous ayons réussi à endurer cette guerre.»
Raison et sentiments
Hillary Diane Rodham Clinton a prouvé sa résilience politique au-delà de tout doute possible. Elle a été élue aujourd’hui face à Donald Trump, avec un total de 274 grands électeurs, seul 4 de plus que la majorité requise. Seulement, être proche de la victoire ne suffit malheureusement pas, comme ce soir le démontre.
Le discours du candidat sortant a pourtant ému l’Amérique entière. Déjà, les États-Unis se demandent s’ils ont fait une erreur en votant pour Clinton au lieu de l’homme intègre qui a prononcé ces paroles vers 23h, ce 8 novembre. Plusieurs personnalités regrettent déjà le soutien qu’elles ont apporté à la nouvelle présidente pendant sa campagne. Michael Moore, parmi eux, « demande pardon aux Américains de [s]’être égaré » en critiquant vivement Trump plus tôt cette année. Il n’est pas seul : Beyoncé, DeNiro, DiCaprio et tant d’autres ont finalement plié face au discours raisonnable que le candidat républicain a soutenu en apprenant sa défaite.
Il semble alors que tout ce qui manqua à Donald Trump pendant cette campagne fut un peu de mesure dans ses propos. « Si seulement…», doit-il penser désormais. Comment ne pas ressentir de l’empathie pour un homme aussi grand dans sa défaite que dans sa campagne ?
Vivement la prochaine
À vrai dire, comment ne pas fondre pour ce même Donald que nous avons découvert ces deux dernières années dans une campagne aux nombreux rebondissements ? C’est désormais ainsi que nous l’aimons. Donald Trump : ses légers défauts, son empressement pour la victoire et le bien-être de son pays. C’est désormais l’Homme qui se présente à nous.Donald Trump reviendra. Nous le répétons, Donald Trump reviendra pour la Maison Blanche.
Nous attendons impatiemment son retour en 2020 et peut-être nous réservera-t-il alors d’autres surprises… Quelques nouvelles punchlines assassines, quelques nouveaux commentaires inappropriés, quelques nouvelles idées dangereuses, peut-être une déclaration d’impôts mais certainement le même toupet.