« Aimer l’écriture créative, mais avec un brin de légereté », The Veg en quelques mots, par l’une de ses éditrices. The Veg est un magazine indépendant et semestriel de littérature étudiante et anglophone. Il se démarque de son « grand frère » le Scrivener par une attitude plus « hipster », une certaine liberté due à une « pression moins importante », ayant été créé en 2003, plus de vingt ans après son aîné.
En dépit de sa modestie, The Veg se doit tout de même de faire le tri entre 80 à 100 textes pour chaque pour chaque édition, n’en retenant qu’une cinquantaine pour remplir ses quelques 150 pages. 9 éditeurs sont responsables de cette entreprise de sélection, tous ne sont pas étudiants à McGill, ce qui n’est pas surprenant pour un magazine qui n’impose pas à ses contributeurs d’appartenir à la bulle mcgilloise. Les textes pour l’édition automnale ont été choisis, ils n’ont plus qu’à être agrémentés d’illustrations et photographies, avant le lancement de l’édition le 24 novembre prochain. 400 à 500 copies en seront imprimées, que vous reconnaîtrez à leur format allongé et leur couverture-œuvre d’art.
Pour expliquer son succès, The Veg pointe le déficit de moyens d’expression créative à McGill. Un seul cours d’écriture créative est offert par le département de littérature anglaise, et pour une quinzaine d’étudiants seulement. The Channel, le journal officiel du département, ne publie lui que des essais, et The Veg en s’invitant sur la scène de la création littéraire anglophone voilà une douzaine d’année n’a pu combler qu’en partie un vide qui persiste.
Vous pouvez lire les plus récentes éditions de The Veg en ligne, à cette adresse. Et pour découvrir la nouvelle édition du magazine, vous êtes libres de vous rendre à son lancement ce jeudi 24 novembre.
Pour en apprendre plus sur la presse mcgilloise indépendante et créative, retrouvez-ici nos profils de Folio, The Scrivener, Radix, Lieu Commun et du Plumber’s Faucet.