Président·e
Le président de l’Association des Étudiants de la Faculté des Arts (AÉFA) est chargé de s’assurer du bon fonctionnement de l’association. Cette année le poste n’est brigué que par un seul candidat : Erik Patridge. Ce dernier revendique une solide expérience au sein de l’association, étant présentement Vice-président (V.-p.) aux affaires académiques. Visiblement à l’aise lors des débats, Erik Patridge promet de ne pas augmenter le montant des cotisations étudiantes à l’AÉFA, tout en augmentant le salaire minimum de tous les employés de l’association à 15 dollars de l’heure. Bien que questionné lors du débat sur l’impact financier d’une telle mesure, Patridge s’est défendu en évoquant l’épargne de l’AÉFA et a affirmé que l’association pouvait s’autoriser cette dépense tout en augmentant même l’efficacité de ses services aux étudiants (Essay center, tutorat…), afin de « contrebalancer » le manque de services offerts par McGill.
V.-p. aux affaires académiques
La V.-p. aux affaires académiques s’occupe de défendre les droits académiques des étudiants au niveau de la faculté. Seule candidate en lice, Madeleine Wilson s’est fait remarquée lors du débat, proposant un programme paraissant solide et réfléchi. Actuelle présidente du First-Year Event, Academic and Representative Council (FEARC), cette dernière avance sa connaissance du fonctionnement interne de l’AÉFA et souhaite « réinventer » le programme des freshmen en augmentant la visibilité des services offerts par l’AÉFA. De plus, Wilson promet de continuer le travail de son prédécesseur sur la défense des droits des étudiants tout en revendiquant une « neutralité politique ».
V.-p. aux affaires internes
Le rôle du V.-p. aux affaires internes de l’association est de faire la liaison entre l’AÉFA et les différentes associations étudiantes départementales (PSSA, MPSA, etc.). Ashton Mathias, candidat sans opposant·e, s’engage à remettre à neuf le système de réservation de salles et de points de vente dans le pavillon Leacock, celui-ci présentant actuellement de nombreux défauts. Ashton Mathias a aussi exprimé sa volonté de collaborer avec Campus Life & Engagement à l’élaboration d’un guide pour les nouveaux étudiants et de rendre les procès-verbaux des réunions de l’AÉFA plus accessibles au grand public.
V.-p. aux finances
Le V.-p. aux finances gère le budget de l’association et collabore avec les différentes associations départementales de la faculté à l’élaboration de leurs budgets respectifs. Cette année, deux candidats s’affrontent.
Noah Lew, membre du comité d’administration des finances, souhaite accroître les efforts de l’AÉFA en matière de lutte contre les changements climatiques et souhaite que l’organisation paie des crédits compensatoires de carbone (méthode qui consiste à payer un organisme pour qu’il réduise, au nom de l’AÉFA, les émissions de gaz à effet de serre en investissant dans les énergies renouvelables par exemple) chaque fois qu’elle organise un événement. Aussi, ce dernier souhaite instaurer la parité des genres au sein du comité d’administration des finances. Enfin Noha Lew souhaite réduire le déficit du SNAX en créant une cotisation optionnelle de 0.50$ par étudiant de la faculté.
Sully Dawood a, quant à lui, basé sa campagne sur une solide expérience de gestion financière. En effet, ce dernier déclare avoir pris une année sabbatique durant laquelle il a travaillé dans plusieurs entreprises de gestion d’événements basées à Dubaï et est l’actuel V.-p. aux finances de la résidence universitaire Douglas Hall. Sully Dawood souhaite, entre autres, rendre l’AÉFA plus transparente aux yeux des étudiants en publiant régulièrement un compte rendu des dépenses et du budget de l’organisation, tout en obligeant les associations étudiantes départementales à faire de même. Pour finir, en ce qui concerne le SNAX, Dawood défend la création d’une cotisation optionnelle de 0.70$ par étudiant de la faculté afin d’éviter une hausse des prix.
V.-p. aux communications
La V.-p. aux communications doit s’assurer que les étudiants de la faculté des arts soient au courant des activités et des événements organisés par l’AÉFA, en s’occupant notamment de la listserv hebdomadaire de l’association. Maria Thomas, candidate sans opposant·e, promet une meilleure communication aussi bien entre les membres exécutifs de l’AÉFA qu’avec le corps étudiant. De plus, elle souhaite accroître la portée du magazine Leacocks et continuer de donner la parole aux étudiants de la faculté des arts en poursuivant dans la voie de sa prédécesseure qui avait créé la série de vidéos McGill Talks.
V.-p. aux affaires externes
La V.-p. aux affaires externes gère les relations entre l’AÉFA et les organismes extérieurs à la communauté mcgilloise. Catherine Jeffery, seule candidate pour le poste, s’est démarquée lors du débat des candidats avec un programme plus qu’ambitieux. Jeffery propose la création d’une nouvelle commission à la santé mentale, l’organisation de plusieurs évènements avec les anciens étudiants de la faculté des arts et de commencer à rentrer en contact avec des organismes montréalais durant les vacances d’été afin de trouver des sponsors plus facilement. Enfin, cette dernière a aussi déclaré au Délit vouloir améliorer le règlement administratif du Comité d’engagement communautaire (Arts Community Engagement en anglais, ndlr), le jugeant actuellement trop « vague ».
V.-p. aux affaires sociales
Le V.-p. aux affaires sociales, est en charge du bon déroulement des événements organisés par l’AÉFA et de la gestion du Bar des Arts. Ancien coordinateur lors de la semaine d’orientation 2016 et serveur au Bar des Arts, Nathan Greene souhaite rendre le Bar des Arts plus écoresponsable et pense revoir le fonctionnement du Events Planning and Involvement Committee en le dotant d’un budget strict chaque semestre. Ce dernier a aussi déclaré vouloir rendre Frosh plus inclusif et sécuritaire. À la question, posée par Le Délit, quant à une possible signature d’un mémorandum entre l’AÉFA et le bureau du Doyen des étudiants afin de faire en sorte que tous les étudiants participant à des activités organisées par l’association soient sous le coup du code de conduite étudiant, Greene n’a pas répondu directement mais a souligné que la sécurité des étudiants restait une priorité absolue.