Lettres d’hivernage
À Popenguine la mer avance un peu plus chaque jour.Les villas qui bordent le rivage sont désormais vides. Ils étaient pourtant venus vivre les pieds dans l’eau. Ironie.
De cette plage il ne restera plus que la falaise
Donc on prend une photo.
Dior Sow
Des cabanes abandonnées sur des plages désertées.
La nature semble reprendre ses droits sur ces ruines.
Ces ruines, pourtant, sont le résultat de la destruction de cette même nature.
C’est un ouragan qui a dévasté ces vies
quelque temps plus tôt,
montrant aux hommes qu’on récolte ce que l’on sème, que la nature se révolte à moins qu’on l’aime.
Face à ces déchets, je ressentis de plein fouet la désillusion devant ces îles en perdition.
Éléonore Houriez