HAÏTI
Connaissant déjà un contexte économique et social difficile, l’État haïtien voit les obstacles s’accumuler. En effet, ses dettes avoisinnent les trois milliards de dollars canadiens à ses créanciers, majoritairement vénézuéliens, selon la Banque de la République d’Haïti. C’est un montant record qui s’ajoute à plus de trois cent millions de dollars canadiens à sa dette d’électricité. Haïti fait face à de très nombreuses difficultés, financières comme techniques, pour le déploiement d’infrastructures de bonne qualité sur le territoire. De plus, il affiche un manque à gagner de cent soixante millions de dollars canadiens à cause d’impayés de nombreux habitants : autant de symptômes démontrant un État mis à rude épreuve.
DJIBOUTI
Selon la publication des dernières statistiques concernant la situation économique de Djibouti, la Chine semble avoir pris le contrôle de la situation financière du pays. Sa dette équivaut désormais à 84 % de son PIB, détenue à 82% par Pékin. En effet, l’État djiboutien paraît être le symbole de la présence importante des pays les plus puissants du monde en Afrique, abritant notamment la base militaire de la France (incluant des troupes espagnoles et allemandes), de l’Italie, du Japon, des États-Unis et de la Chine. Toutefois, cette influence est de plus en plus contestée par certains pays, comme la Sierra Leone, qui vient d’entériner un projet d’aéroport sur son territoire proposé par la Chine.
VANUATA
Une semaine après la rencontre du premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’État vanuatais a affirmé qu’il allait considérer le statut de Jérusalem comme la capitale de l’État d’Israël. Une question épineuse que Tel-Aviv prend à cœur, même avec les plus petits États du monde. L’annonce du président américain, il y a presque un an, reconnaissant Jérusalem comme la capitale officielle d’Israël, a en effet relancé le débat à travers le monde. Pourtant, le Vanuatu s’est jusqu’aujourd’hui majoritairement abstenu à l’Organisation des Nations Unies sur le conflit israélo-palestinien. Bien qu’il fasse partie des États ayant reconnu le Mouvement de Libération Palestinien, il s’inscrit dans une lignée de pays prudents et généralement neutres sur le sujet.