Vendredi 2 novembre s’est tenue la première édition du Franco-Quiz organisée conjointement par l’Organisation de la francophonie à McGill (OFM), l’Association des étudiants nord-africains de McGill (NASA) et la commission des Affaires francophones de l’Association des étudiants de premier cycle de la Faculté des arts. L’événement s’est tenu dans le Arts lounge du bâtiment Leacock.
La (les) francophonie(s)
Le Franco-Quiz avait pour but de tester les connaissances des participant·e·s sur différents aspects de la francophonie. De la grande chanson française au « Vive le Québec libre ! » de Charles de Gaulle en passant par les expressions belges, sénégalaises (« camembérer » pour « puer des pieds » a pris presque tout le monde par surprise) ou québécoises, la soirée a pu proposer des sujets variés tout en conservant le thème de la francophonie internationale et de ses 274 millions de locuteur·rice·s réparti·e·s autour du globe (bien que la majorité de la salle croyait plutôt que ce nombre s’élevait à 574 millions).
« Je pense que les gens ont eu l’occasion d’apprendre et de découvrir de nouvelles facettes de la francophonie et aussi réaliser que les étudiants francophones de McGill viennent de différents horizons » a expliqué Christophe Savoie-Côté, président de l’OFM.
Bien maligne aurait été l’équipe ayant réussi à atteindre un score parfait tant les sujets étaient divers. En effet, si les personnalités québécoises semblaient être bien connues des participant·e·s, les questions sur les langues officielles des pays d’Afrique de l’Ouest en ont fait hésiter plus d’un. Néanmoins, des questions comme l’identification du portrait de la philosophe Simone de Beauvoir ou du comédien Marc Labrèche ont montré une certaine culture commune parmi les étudiant·e·s présent·e·s.
L’ambiance est restée bon enfant et décontractée. Des plats issus de différents pays francophones comme des madeleines ou des pâtisseries marocaines ont agrémenté la soirée.
« Je pense que ça a été un succès sublime ! Je suis content qu’il y ait eu beaucoup de francophones présents pour partager ce moment avec nous ! », a conclu le président.
Consultation sur le français
En plus de l’organisation de soirées culturelles, l’OFM s’investit également du côté de la défense des droits des francophones sur le campus en participant à un comité de travail et de coordination de la promotion du français sur lequel siégera également l’administration de l’Université McGill. L’organisation vise ainsi à recueillir des témoignages d’étudiant·e·s par rapport à leur expérience de francophone sur le campus concernant notamment la correction des travaux en français ou encore l’accès à des ressources de base pour les francophones.
Une version précédente de l’article indiquait par erreur que « camembérer » était une expression camerounaise.