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Nouveau processus pour les clubs

Clubs et élections étaient à l’agenda de l’AÉUM le 7 février.

Grégoire Collet | Le Délit

Selon les deux représentant·e·s des clubs siégeant au Conseil législatif, Zaheed Kara et Victoria Flaherty, des changements au processus de formation de clubs sont nécessaires afin d’éviter que des clubs « fantômes » ne consomment inutilement les ressources de l’Association Étudiante de l’Université McGill (AÉUM, SSMU en anglais, ndlr). Plusieurs clubs sans véritable gouvernance durable auraient obtenu par le passé le statut de pleine affiliation avec l’AÉUM, ce qui a en grande partie motivé cette révision des critères nécessaires pour bénéficier de cette affiliation. 

Toutefois, plusieurs autres conseillers, dont le vice-président aux finances, Jun Wang, ont fait remarquer qu’afin de réduire les dépenses, il serait plus judicieux de modifier les critères requis pour l’obtention du statut de club intérimaire, puisque tout club intérimaire bénéficie, au même titre qu’un club permanent, d’un compte bancaire et d’autres services sous l’AÉUM (tout groupe désirant obtenir sa pleine affiliation doit d’abord passer à travers la période intérimaire de six mois, ndlr) . La motion a donc été remise au prochain Conseil, où elle sera présentée avec des modifications additionnelles aux critères d’obtention du statut de club intérimaire. 

À ne pas combler

Tout comme l’an dernier, l’AÉUM n’acceptera pas de candidatures pour le poste de vice-présidence aux opérations. Ce poste avait été créé en 2016 dans le but de gérer le bar Gertz ainsi que la cafétéria étudiante (la cafétéria étudiante a mis fin à ses services après avoir été en déficit, ndlr). Selon le président, Tre Mansdoerfer, les responsabilités qui y sont attachées n’ont pas été sujettes à longue réflexion à l’époque et il n’est pas prudent de déléguer la gestion de ces services à une personne élue pour un an, alors qu’il existe des employé·e·s permanent·e·s à cette fin. Il a mentionné la possibilité de restituer le poste si, une fois le bâtiment de l’AÉUM rouvert, son utilité demeure.

Messages non désirés

À la suite d’un amendement à la motion pour adopter les changements aux règles électorales, les candidat·e·s à un poste de l’AÉUM pourront envoyer des messages personnels à d’autres étudiant·e·s afin de solliciter leur vote. L’amendement a été proposé par l’un des représentants de la Faculté des arts, Andrew Figueiredo, et soutenu par plusieurs autres conseiller·ère·s, selon qui les messages personnels encouragent la participation au processus démocratique. Il a été aussi défendu que ces messages ont potentiellement contribué à l’augmentation du taux de participation électorale par rapport à l’année précédente. Il a également été signalé qu’il existe déjà une clause anti-harcèlement dans les règlements électoraux, ce qui protège les étudiant·e·s en cas de messages répétés ou agressifs. 

Action contre l’antisémitisme

À l’issue d’un vote, Brooke Callaghan, représentante de la Faculté de Gestion, représentera le Conseil législatif au Comité du Conseil législatif et du Conseil d’administration sur l’antisémitisme (Joint Board of Directors and Legislative Council Special Committee on Anti-Semitism, en anglais, ndlr). Malgré l’absence de l’un·e des candidat·e·s au poste, le vote a été tenu afin que le Comité puisse commencer ses réunions.


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