Il serait temps d’agir, ne croyez-vous pas ?
D’intervenir pour celle qui nous offre la vie
Pour cette Terre pleine de bonté et sans tracas
Qui souffre et à nous se plie.
Déforestation, réchauffement, extinction
Ces mots font la une des journaux.
Les espèces menacées font la une dans les coeurs.
L’ours blanc sans pelage,
Qui se dissipe doucement dans l’âge.
Symbole de déshumanisation.
Symbole de nature en désagrément.
Corps squelettiques d’animaux abandonnés
Par une humanité dans ses passions
Fortement emportée.
Chaque élément à sa manière,
Le dernier cri de douleur,
D’une nature aujourd’hui à jamais rancunière.
La glace se brise en Arctique
La forêt amazonienne périt aussi vite.
De grands feux s’enclenche
Et les températures montent.
La pression populaire se penche
Et les politiques mentent.
Poing fermé sur les idéaux à la
mode.
Qui nous mènent si loin du vrai monde.
Nous voilà esclaves de désirs destructeurs
De modes de vie à maintenir,
Coincés à l’heure,
Où un bout d’écorce est à chérir.
Défilé en vain de nouvelles créations
Dans le monde de la mode en extension,
Mais voir le monde défiler sous nos yeux
Tels de profonds malheureux,
C’est la Réalité que longtemps nous choisissons !
La glace ne veut en réalité pas se briser entre nous et les passions,
Pour laisser la place aux bonnes écologiques intentions…
Je lis aujourd’hui dans les nouvelles
Qu’elle ne sera bientôt plus aussi belle.
Que notre Bleue s’éteint sous nos nez
Sans que rien ne soit fait.
Soyons braves, soyons engagés.
Décidons, sortons, agissons.
Agonisante est la Bleue oubliée
Et il serait temps !