Il n’y a plus d’endroits qui restent
pour respirer le plein air
faire entrer en intermission
les bouffées dans mes poumons
souvent trop serrés à trop penser
tout le temps
trop souvent
je me dis
devant un miroir
J’ai sorti la balance
regardé les chiffres monter
mes bourrelets pressés
exponentiels
la dureté de la repousse de mes poils
sur mes bras
des jambes
la traîne sur mon ventre
le bas de mon dos
la jonction entre les cuisses
est la pire incapable
à contrôler
jamais rasée à blanc
comme souhaitée
Sur ma poitrine
j’ai créé une erreur
gonflée rose
elle dégoûte
mêlée à l’eau
de pluie salée
elle brûlera plus tard
comme ma tête
qui mélange
les chiffres
et les lettres
Polyphonie fouettée
inutilement dans la constance
Mes mots ne connaissent rien
face à la glace
ils deviennent monstres
naturellement intemporels
mes genoux fléchissent
contre les débalancements de la force
quittant mes ongles
couteaux de calme
reflets de mes vices
Je me perds
dans le trou noir
de mes pupilles
les lumières
ne sont plus
étoiles
je vois partout
des taches de
Jupiter
je sais qu’une main
caressait ma peau dans le moment
contre mes hanches
la seule force
qui me fait tenir encore debout
Mais je ne sais pas
si elle me tiendra encore
si je m’écroule
sous le poids
des fils