Un sac à dos qui filtre l’eau, une ville verte vue du ciel, une application facilitant les dons de nourriture. Voilà quelques projets en compétition dans le cadre du défi de développement durable que l’Université McGill organise pour son 200e anniversaire.
→ Voir aussi : 200 ans en 2021
Impact200 s’ajoute aux multiples initiatives mises en place par le Bureau de développement durable de l’Université, comme le Fonds des projets de durabilité (SPF) ou le volet environnemental de la coupe Dobson (le concours entrepreneurial de McGill). Impact200 est un concours lancé durant l’été 2020 de façon entièrement virtuelle permettant à des étudiant·e·s de toutes les facultés et de tous les cycles universitaires de présenter des projets locaux ou internationaux centrés autour d’un à trois objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Des 44 projets initialement en compétition, 22 sont à présent en demi-finale. Les dix projets finalistes seront annoncés mardi le 6 avril et recevront chacun 5 000$ pour se perfectionner au cours de l’été. La version finale de leur projet sera présentée en novembre 2021.
Le Délit s’est entretenu avec Michelle Pelletier et Ana Duran, respectivement vice-présidente à la Logistique et vice-présidente aux Affaires internes d’impact200, pour nous présenter sept des projets en lice.
107 étudiant·e·s participent actuellement à impact200, dont 40% sont issu·e·s de la Faculté de génie et 17% de la Faculté des sciences et de la Faculté de médecine. Le reste des participant·e·s proviennent en majorité des arts et de l’environnement. La grande majorité est au baccalauréat, mais quatre participant·e·s sont actuellement au doctorat.
Le projet gagnant recevra 15 000$, le second recevra 8 000$ et le troisième recevra 5 000$. Au départ, tous les projets devaient être affichés au cœur du campus de l’Université McGill sur la rue McTavish, mais la pandémie de COVID-19 rend cette possibilité incertaine.
Selon Michelle Pelletier, l’un des objectifs d’impact200 était de combiner des points de vue d’étudiant·e·s de différentes facultés. Par exemple, l’équipe d’Algo réunit des étudiant·e·s en génie biologique, en génie des matériaux, en biologie et en programmation.
Tous les projets n’ont pas encore de plan pour leur financement de démarrage et d’opérations. Certains dépendront principalement de dons et subventions, tandis que d’autres, comme Kem Quatico’n, ont un modèle qui prévoit leurs propres sources de revenus. Pour ce dernier projet, les revenus seraient engendrés par les frais encourus par les agriculteur·rice·s souhaitant obtenir une certification. La viabilité des projets est un aspect important dans la grille d’évaluation.
Michelle Pelletier et Ana Duran font toutes deux partie du conseil étudiant du défi impact200. Ses membres, sélectionné·e·s par entrevue, sont consulté·e·s pour adapter impact200 aux besoins des étudiant·e·s et pour proposer des idées directrices, comme l’utilisation des objectifs de développement durable de l’ONU pour structurer le concours. Impact200 est supervisé par une équipe composée de professeur·e·s et d’employé·e·s en charge des célébrations du bicentenaire.
Selon Ana Duran, impact200 est une excellente occasion d’aller au-delà des efforts individuels que l’on réalise au quotidien, et ainsi permettre aux étudiant·e·s de rêver grand et de se rendre compte qu’il·elle·s sont soutenu·e·s par leur communauté universitaire.
Andrea Pavaluca, étudiante en droit et membre de l’équipe d’UAEM McGill, a affirmé au Délit qu’elle a beaucoup appris de sa collaboration avec des étudiant·e·s scientifiques pendant le concours.
Certains des logos et images présents dans cet article ont été fournis par l’équipe d’impact200.