Le vendredi 22 octobre dernier avait lieu au campus MacDonald une activité de plantation d’arbres. Les participant·e·s se sont rassemblé·e·s tranquillement. Puis, vers 14h30, l’événement a formellement commencé par une brève allocution de David Wees, membre organisateur et chargé de cours pour le programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole. L’événement avait lieu dans le cadre de la MacDonald Campus Tree Planting (en français, Initiative de plantation d’arbres, ndlr) ayant pour objectif de planter 200 arbres en l’honneur du bicentenaire de l’Université McGill, a expliqué le responsable à la foule. L’initiative est financée par le McGill Sustainability Projects Fund (en français, le Fonds de développement durable de McGill, ndlr) en lien avec son objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2040.
En plus de souligner le caractère historique de l’événement, David Wees a mentionné que le projet servait aussi à ajouter davantage d’espèces d’arbres sur le campus. « C’est censé être un événement amusant. On n’est pas ici que pour travailler » a‑t-il conclu. Les bénévoles se sont ensuite divisé·e·s en petits groupes avant de se mettre au travail, pioches et pelles en mains.
En tout, près de 40 bénévoles se sont présenté·e·s pour planter les 67 arbres d’environ une douzaine d’espèces qui viendront enjoliver les vastes pans de gazon du campus MacDonald. « On a essayé de choisir des espèces qui avaient des fleurs pollinisées par des insectes et qui produisent des petits fruits pour les oiseaux », a expliqué Frieda Beauregard, membre organisatrice et curatrice de l’herbarium du Département de sciences végétales. La plupart des espèces choisies pour ce projet sont indigènes de l’Est du Canada. Elles peuvent donc survivre au climat local.
« C’est censé être un événement amusant. On n’est pas ici que pour travailler »
David Wees
Pourquoi aller planter des arbres ?
Le Délit a demandé aux bénévoles ce qui les avait motivé·e·s à participer à l’activité. « Je me suis dit que ça serait super de passer l’après-midi dehors, à enjoliver mon campus. En plus, après je peux revenir et dire “j’ai planté cet arbre”, donc ça laisse une trace positive », a expliqué Tanya, étudiante en environnement.
« C’est “ton” arbre. (rires) Et il rend le campus plus vert et joli », a partagé Chen, étudiante à la maîtrise en biotechnologie.
« J’ai toujours voulu participer à un événement de plantation d’arbres, mais je n’en ai jamais eu la chance, alors je me suis dit que ce serait chouette de l’essayer. Je ne suis jamais venu [au campus] MacDonald avant. » a partagé Carlton, étudiant en gestion de l’environnement.
Un projet de longue envergure
Interrogé sur le déroulement du projet, David Wees explique qu’un projet d’envergure de la sorte se doit d’être planifié à long terme pour rendre la tâche faisable : « Parce qu’on plantait 200 arbres au total, on ne pouvait pas tous les planter le même jour. Il a fallu les répartir sur plusieurs mois », a‑t-il résumé. « Donc, on en a planté 20 en octobre dernier, 80 sur le bord de la rue en mai, 33 à l’extrémité ouest du campus avec ma classe. Et les 67 derniers sur le long du chemin. »
Maintenant les 200 arbres plantés, il ne reste plus qu’à les surveiller et à s’assurer de leur bonne croissance et de leur survie en hiver. On pourra profiter de ces arbres et les observer grandir pour des années durant.