Imprimé marinière en virée à l’italienne, baisers salés sur boucles d’ébène. J’ai voulu t’approcher, tu m’as brûlé les lèvres.
Gravir le perron pour t’atteindre enfin ; voilà une fantaisie, une grisante tâche. Tu m’as abandonnée sur la dernière marche.
Grisée, disais-je, mais rien n’est gris. Cadence binaire du noir et du blanc. Opinions tranchées, désirs de l’instant. Ma dolce vita était rose, tu l’as irisée d’ambre. Un nectar délicat qui s’écoule sans s’éprendre. Pour le boire j’ai plongé.
Je me suis noyée dans ton reflet.
Marco, le soleil, c’est toi.
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Chez Marco (aw- 3700)
Robin Cerutti
24 x 16
Photographie sur papier hahnemuhle