Dans un courriel envoyé le 4 février dernier, le vice-principal exécutif adjoint (études et vie étudiante) Fabrice Labeau a annoncé de nouveaux assouplissements aux mesures sanitaires à partir du 14 février, suivant les recommandations de la Santé publique. En effet, le 1er février dernier, le gouvernement Legault a notamment autorisé la réouverture de lieux spécifiques, dont les centres récréatifs, ainsi que la reprise des activités parascolaires avec passeport vaccinal. La réouverture des gymnases, la reprise des activités étudiantes et les nouvelles directives sur le dépistage ; la vie sur le campus semble reprendre lentement mais sûrement.
Dès le 14 février, les gymnases de McGill pourront ouvrir à 50% de leur capacité. Également, les activités parascolaires en présentiel pour les groupes de 25 personnes ou moins pourront avoir lieu. Les modalités et la date exacte de la reprise des activités ne sont toutefois pas connues. Une nouvelle ligne téléphonique pour le Groupe de gestion des cas a été ouverte pour la déclaration des symptômes de COVID-19. L’annonce mentionnait également une nouvelle liste de directives (en anglais seulement) sur les modalités des voyages à l’étranger.
Dans une vidéo en pièce jointe du courriel envoyé le 4 février dernier, le vice-président exécutif adjoint (enseignement et programmes d’études) Christopher Buddle a expliqué que tout cas positif doit être déclaré auprès du Groupe de gestion des cas. Cependant, la personne positive a la responsabilité de signaler les cas contacts et de s’isoler adéquatement.
De plus, de nouveaux lieux ou flex spaces pour manger ont été rendus disponibles par l’administration après que des étudiant·e·s aient évoqué qu’il était « difficile de trouver des endroits où manger », selon le courriel de Labeau. Toutefois, plusieurs mcgillois·e·s notent que ces espaces ne sont ouverts que durant la semaine. Avec un nombre de cas toujours élevé au Québec, Labeau incite la communauté mcgilloise à aller chercher leurs doses de rappel.
Entre contestations et grèves, ces assouplissements contrastent les divers mouvements de la Faculté des Arts et des Écoles de travail social et d’éducation.