Quoi de mieux, en cette période de battement entre les examens de mi-session et les finaux, qu’un marathon de films ? Quoi de mieux, plus précisément, qu’un marathon de films qui touchent au sujet de l’environnement, en ordre du plus cynique au plus optimiste ? C’est ce que je vous propose cette semaine, avec les cinq films suivants, auxquels j’ai attribué une note sur l’« Optimiscore » selon leur degré d’optimisme par rapport à l’avenir climatique de la Terre : Déni cosmique (Don’t Look Up), Dans une galaxie près de chez vous, La Sagesse de la pieuvre (My Octopus Teacher), Le Lorax et L’homme qui plantait des arbres.
Déni cosmique (Don’t Look Up)
Optimiscore : ⭐
Cette salade de vedettes du cinéma (Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Timothée Chalamet, Cate Blanchett, etc.), assaisonnée d’un fort message environnemental, a su créer une onde de choc dès sa sortie, en décembre 2021. Dans cette satire politique et sociale, deux scientifiques sont confrontés à l’apathie générale lorsqu’ils tentent d’avertir la population qu’une comète destructrice se dirige vers la Terre. Les thèmes abordés sont la désinformation, la cupidité, mais aussi l’amitié. Sans divulgâcher la fin, je peux vous dire qu’un film n’a pas besoin de bien se terminer pour être réussi.
Dans une galaxie près de chez vous
Optimiscore : ⭐⭐
Tirée la télésérie culte homonyme, cette comédie québécoise suit l’équipage du vaisseau spatial Romano Fafard dans sa quête pour trouver une nouvelle planète où déménager les « quatre milliards de tatas » – les humains – qui ont pollué la Terre au point de la rendre inhabitable. Sorti il y a 20 ans, Dans une galaxie près de chez vous réunit des comédien·ne·s québécois·e·s important·e·s : Claude Legault, Didier Lucien, Sylvie Moreau, Réal Bossé, Mélanie Maynard, Guy Jodoin et Stéphane Crête. Entre humour absurde et critique sociale, le film fait passer un message touchant sur l’écologie et l’amitié, tout en offrant un divertissement original, pour ne pas dire parfois politiquement incorrect.
La Sagesse de la pieuvre (My Octopus Teacher)
Optimiscore :⭐⭐⭐⭐
Se rappeler que nous, les êtres humains, faisons aussi partie de la nature, est un pas important dans la prise de conscience environnementale. Ce film, élu meilleur documentaire aux Oscars en 2021, suit la formation d’une relation émouvante entre un plongeur, Craig Foster, et une pieuvre, dans les eaux froides d’une forêt d’algues en Afrique du Sud. À travers cette amitié improbable, le documentaire ouvre à des réflexions profondes sur l’empathie, la connexion avec la nature, et ce que celle-ci a à nous apprendre. Tout comme la vie d’une pieuvre, rien n’est éternel. Il faut prendre soin de ce que l’on a pendant qu’on l’a encore.
Le Lorax
Optimiscore : ⭐⭐⭐⭐
Ce film classique pour enfants a marqué une grande étape dans ma prise de conscience environnementale personnelle, à l’âge de sept ans. Dans une ville où la nature est artificielle et l’air respirable est vendu en bouteille, Ted, 12 ans, découvre l’histoire du Lorax, le gardien de la forêt autrefois rasée par un entrepreneur avide. Le Lorax explore les conséquences de la cupidité humaine sur l’environnement, avec une touche d’humour et de poésie caractéristique de Dr. Seuss, qui a écrit le livre à l’origine du film. Ce long-métrage musical et coloré parvient encore à amuser les plus grands et à les replonger dans ce que l’enfance a de plus beau à offrir : l’espoir en l’avenir.
L’homme qui plantait des arbres
Optimiscore : ⭐⭐⭐⭐⭐
Pour couronner ce palmarès, je vous propose le gagnant de l’Oscar du meilleur court métrage d’animation de 1988, un film québécois basé sur la nouvelle du même nom écrite par Jean Giono en 1953, et illustré par Frédéric Back. Le film raconte l’histoire d’un berger solitaire qui, par son travail de plantation d’arbres pendant des décennies, transforme une région désolée en un lieu paradisiaque où il fait bon vivre. Cette œuvre est une ode
à la nature et à la puissance de l’engagement envers l’environnement et la communauté, dont le message peut être encapsulé par la citation suivante : « […] on comprenait que les hommes pouvaient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction. »
Bon visionnement !