Je marche le long d’une route
Et j’emporte toutes mes blessures
Ce dessert amer que je goûte
Chaque fois, censure mon coeur
Je voudrais tant enlever ces pensées qui me tourmentent
Je me suis déjà assez battue
Mon cœur est troué d’épines
Et mon âme est trop abattue
Je ris, je crie, je prie
Mais est-ce suffisant ?
Je marche, je cours, je m’enfuis
Mais est-ce important ?
Je vois disparaître dans les nuages
Les pleurs de mes nuits sans étoiles
Je me cache dans mon coquillage
Et je navigue sans voile
On dit qu’aimer, ça fait mal
C’est sans doute pour cela que je suis anéantie
Souvent, en morceaux j’ai été brisée
Quantité infinitésimale
Je chante des chansons d’amour
Mais je fais la guerre
Vêtue de mon habit de bravoure
Je me relève à terre