L e 12 mars dernier, j’ai participé à une discussion filmée avec le recteur de McGill, Deep Saini, pour promouvoir la Francofête 2025. Curieuse d’en apprendre plus sur l’un des personnages clés de notre Université, j’ai rapidement constaté qu’au-delà de son rôle à McGill, il possède une riche expérience en tant que père, recteur, enseignant et personne immigrante.
C’était important pour moi de trouver un angle de questions qui permettrait à Deep Saini de raconter un peu plus son histoire à la communauté mcgilloise, tout en continuant de se focaliser sur le rôle du français à McGill. Avec l’aide et le soutien du professeur Pascal Brissette, directeur du programme d’études sur le Québec, ainsi que de Stéphan Gervais, coordonnateur scientifique des études québécoises, j’ai préparé une discussion dans le thème de la Francofête 2025. Mes questions ont porté sur le parcours de Deep Saini, ses divers rôles, ainsi que sur sa perception de l’importance de la francophonie, tant sur le plan personnel qu’institutionnel pour McGill. Ce fut une excellente occasion d’en apprendre plus sur un homme qui est l’un des symboles majeurs de notre université.
Un retour sur notre discussion
Depuis le début de son mandat, le recteur fait face à de multiples défis, dont notamment celui de la place de la langue française à McGill. Ayant un solide parcours académique à l’international, Deep Saini a vécu des expatriations enrichissantes aux quatre coins de la planète, que ce soit au Canada, en Australie ou en Inde. Après avoir quitté l’Inde pour faire son doctorat en biologie végétale, il s’installe à Adélaïde, en Australie, où il reviendra, 30 ans plus tard, comme recteur de l’Université de Canberra en 2016. Il arrive au Canada en 1982, d’abord en Alberta, pour un postdoctorat. Il entame alors une série de déménagements à travers plusieurs provinces, occupant divers postes de professeur et, dans certains cas, de recteur, notamment à l’Université de Toronto, Dalhousie, Waterloo et à l’Université de Montréal.
Au bout de quelques heures passées avec le recteur, j’ai été surprise d’apprendre que non seulement il possède une bonne maîtrise de la culture québécoise, qu’il est fier d’avoir intégrée au fil des années, mais qu’il considère aussi que le français a un rôle crucial au sein de l’Université McGill. Que ce soit par son amour pour la chanson Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois, ses connaissances sur Jean Chrétien ou encore son attachement à l’art de l’improvisation francophone, découvert lors de ses premières années à l’Université de Montréal, Deep Saini affiche son amour et son intérêt pour la culture québécoise de multiples façons. J’ai trouvé intéressant d’écouter son récit sur son arrivée au Canada.
Malgré son rôle à la tête d’une institution de renommée internationale comme McGill, Deep Saini s’est montré accessible et ouvert. Au cours de cette discussion, j’ai pu explorer des facettes de notre recteur qui ne sont pas souvent mises en lumière, ainsi que ses liens et son affection pour la culture québécoise et la francophonie.
La vidéo de l’entrevue sera publiée en ligne le 20 mars pour célébrer la Journée internationale de la Francophonie, dans le cadre de la Francofête et de la série Entretien sur les campus. Vous pourrez visionner cette discussion sur les réseaux sociaux de McGill.