Le 24 octobre dernier, à six semaines du Sommet de Copenhague, une foule considérable de Montréalais de tous âges s’est rassemblée sous la pluie à la Place des festivals à l’occasion de « La grande cacophonie de Stephen Harper sur le climat ». Cet événement, qui s’est tenu simultanément dans plusieurs villes québécoises, était organisé entre autres par Équiterre, Greenpeace, la Fondation David Suzuki et Québeckyoto. Aux discours revendicateurs de trois organisateurs a succédé une cacophonie générale durant exactement 350 secondes. Le but de cette cacophonie était d’«illustrer le piètre travail mené par le gouvernement Harper depuis plusieurs années dans le dossier des changements climatiques », selon le site d’Équiterre. Armés de tambours, de cuillers, de casseroles, de flûtes et de xylophones, les manifestants étaient unis non seulement par la colère, mais aussi par l’espoir de faire baisser la quantité actuelle de CO2 –évaluée à 390ppm– présente dans l’atmosphère à 350ppm, soit la limite sécuritaire pour notre planète
et ses habitants. Des actions dans le même esprit ont eu lieu partout dans le monde la même journée. Pour plus d’information : www.350.org.