Le 8 novembre dernier, la première ministre Pauline Marois, accompagnée du ministre de l’enseignement supérieur Pierre Duchesne et de l’adjoint parlementaire à la jeunesse Léo Bureau-Blouin, ont fait une conférence de presse afin d’annoncer la date ainsi que le contenu du Sommet sur l’Éducation promis lors de la campagne électorale du Parti Québécois. En février 2013, les divers acteurs du milieu de l’éducation se rassembleront afin de discuter des quatre thèmes proposés par le gouvernement : la qualité de l’enseignement supérieur, l’accessibilité et la participation aux études supérieures, la gouvernance et le financement des universités, ainsi que la contribution des établissements et de la recherche au développement de l’ensemble du Québec. Lors de la conférence, Pierre Duchesne précise que « le sommet sera précédé de consultations en trois volets : des rencontres thématiques, des assemblées citoyennes et un dialogue ouvert et transparent sur le web ». Bien qu’elle dise ne pas apporter de propositions fixes à la table de concertation, mais plutôt des pistes de discussion, Pauline Marois a annoncé lors de la conférence que son gouvernement avait une position bien claire sur la question des frais de scolarité : c’est l’indexation.
Les fédérations étudiantes universitaire et collégiale du Québec se réjouissent de la venue d’un tel sommet alors que l’ASSÉ (Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante) garde quelques réserves. Cette dernière ne sait pas encore si elle participera activement à la table de discussion du Sommet, mais l’association conservera toutefois la pression sur le gouvernement entre autres par le tenu d’une semaine de grève qui s’inscrit dans le mouvement de grève internationale étudiante.