Le printemps dernier, les étudiants de toute la province ont fait dos aux salles de classe et ont pris la rue. Les élections les ont ramenés sur les bancs d’école, mais une fois de plus cet automne ils reviendront crier leur indignation sur la place publique, du 14 au 22 novembre. Leur retour en grève s’inscrit dans le cadre du mouvement de grève étudiante internationale dénonçant le disfonctionnement du système éducatif mondial.
Privatisation, marchandisation de l’éducation, augmentation des frais de scolarité, compétitivité extrême… Ce sont pour eux autant de raisons valables pour reprendre la rue.
Se joindront à ce mouvement les étudiants de nombreuses facultés de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université de Montréal, de l’Université Laval, de l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi que ceux de quelques Cégeps. Ils ne seront cependant pas seuls. Avec eux, les étudiants de différents pays, comme la Thaïlande, l’Allemagne et le Chili, entreront parallèlement en grève.
Les revendications du mouvement ont aussi une importante implication dans le contexte québécois. La pression monte en vue du Sommet sur l’Éducation du Parti Québécois qui se tiendra au mois de février 2013.
Pour voir la liste exhaustive de toutes les associations en grève, de même que la mise à jour de celles qui se positionneront prochainement, vous pouvez consulter le site de l’ASSÉ (Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante).