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Un conseil de l’AÉFA version accélérée

Le conseil législatif de l’AÉFA se boucle en 1 heure 20, après l’adoption de huit motions.

Le conseil législatif bimensuel de l’Association Étudiante de la Faculté des Arts (AÉFA) s’est conclu en moins d’une heure et demie ce mercredi 30 octobre 2013. Malgré huit motions à débattre, toutes sont passées sans aucune discussion, ce qui va de pair avec le commentaire de la vice-présidente aux affaires internes Enbal Singer : « Je vais aller vite puisque je suis fatiguée. »

Le président de l’AÉFA, Justin Fletcher, a débuté en se disant « outré » que l’Association Étudiante de l’Université McGill (AÉUM) ait oublié le conseil législatif de l’AÉFA en fixant la date de son Assemblée Générale exceptionnelle – le mercredi 13 novembre. Résultat, Fletcher a accepté de changer l’heure de la rencontre bimensuelle à 19h plutôt que 18h, indiquant cependant qu’il attendait « plus de remerciements de la part de l’AÉUM ».

Lors de son rapport à l’assemblée, la vice-présidente aux communications, Lucy Ava Liu, a présenté un nouvel organisme visant à promouvoir le bilinguisme au sein de l’AÉFA. Ainsi, professeurs comme étudiants seront invités plusieurs fois dans l’année, pour parler français à des anglophones dans un contexte « informel ». Ces derniers auraient alors la chance de mettre en pratique leurs connaissances de la langue française.

La sénatrice Golmieh a pour sa part expliqué que beaucoup d’efforts sont faits en ce moment pour rendre les évaluations électroniques des cours plus efficaces. D’après elle, la date limite pour remplir ces fichiers devrait être repoussée à deux jours après la fin des examens, plutôt que le dernier jour de ceux-ci. Qui plus est, les résultats – pourvu qu’il y ait une proportion assez grande – seront automatiquement rendus public, sauf refus du professeur. C’est un changement considérable, alors que l’accord des professeurs était nécessaire au préalable pour rendre ces résultats publics les dernières années. Ceci est une façon de rendre les choses plus transparentes.

Une motion présentée par la sénatrice Claire Stewart-Kanigan visait à rendre claire la position de l’AÉFA quant à la création d’un nouveau programme de mineure à McGill nommé « études autochtones ». Elle s’est dite « excitée » à l’idée d’introduire un tel cursus qui, à ses yeux, à toute sa place à McGill. À la suite de plusieurs rencontres avec des comités académiques divers, elle a indiqué que tout avançait bien, même si la motion devait encore passer par plusieurs comités, ainsi qu’au Sénat, avant d’être adoptée et mise en place par l’Université. Kareem Ibrahim, vice-président aux affaires externes, a souhaité féliciter la sénatrice et s’est montré en faveur d’une telle initiative. La motion a été acceptée à l’unanimité.

Les motions suivantes concernaient toutes le référendum de l’AÉFA, prévu dans le courant du mois de novembre. En effet, « la formulation des questions doit être ratifiée par le Conseil, dans les deux langues officielles [anglais et français] de l’AÉFA […]», comme indiquent les règlements électoraux, article 6.2. Toutes les motions sont passées sans aucun débat, poussant la vice-présidente Singer à annoncer : « pourquoi n’y a‑t-il pas de discussions ? J’aimerais bien discuter ». Les questions seront présentées aux étudiants lors du courriel hebdomadaire de la Vice-présidente aux communications.

Le conseil législatif de l’AÉUM s’est ainsi déroulé sans aucun débat, ni véritable question. Et un représentant d’un département de souffler au Délit, sous couvert d’anonymat : « une heure et demie de perdue ».


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