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ÉCO prend son envol face aux pétrolières.

Brève

Fin octobre 2014, une nouvelle coalition d’associations étudiantes a pris forme sous le nom d’Étudiant(e)s Contre les Oléoducs (ÉCO). Le co-porte-parole d’ÉCO et vice-président du Concordia Student Union (CSU), Anthony Garougalis-Auger, voit ÉCO comme une coalition visant à mobiliser « le plus grand mouvement étudiant d’Amérique du Nord derrière une seule bannière » et contre l’industrie des sables bitumeux en pétrole acheminé au Québec mais destiné à l’exportation.

Un mois après sa création, ÉCO revendique plus de 70 000 étudiants représentés à travers le Québec. La Coalition appelle à des actions non violentes pour mettre un frein aux projets d’oléoducs et d’extraction des ressources, dont une manifestation le 15 novembre « contre les projets pétroliers et le Plan Nord ». Amina Moustaqim-Barrette, vice-présidente aux affaires externes de l’AÉUM et membre de Divest McGill, a affirmé que si Divest McGill n’est pas admissible comme membre de la coalition étant donné son statut de « campagne », le groupe étudiant a néanmoins tenu à apporter son soutien par rapport à la « Motion portant sur l’action sur les changements climatiques » approuvée le 22 octobre dernier par l’AÉUM et qui vise à ce que cette dernière se joigne à la coalition ÉCO. 

Elle a aussi ajouté que l’AÉUM et Divest McGill participeront à la manifestation du 15 novembre, étant donné la forte opposition des étudiants aux projets d’oléoducs et le fait que le but ultime de Divest McGill est de se désinvestir des énergies fossiles. 


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