Tout au long de la semaine du 1er au 7 février, plusieurs évènements ont eu lieu sur le campus dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires. Tous les évènements étaient organisés par le Programme d’aide pour troubles alimentaires de McGill en collaboration avec Healthy McGill. Cette année, l’objectif de la semaine était de briser le silence autour des troubles alimentaires afin de détruire les tabous qui entourent ces problèmes. Pour l’occasion, un hashtag #TalkingSavesLives [Parler sauve des vies, ndlr] avait été conçu pour mieux sensibiliser les étudiants sur l’importance de la communication face aux troubles alimentaires. Une plus grande sensibilisation pourrait aider à détecter plus rapidement les signes de troubles alimentaires en plus d’encourager les gens à consulter.
En plus des kiosques d’information tenus par des bénévoles de Healthy Mcgill tout au long de la semaine, les étudiants étaient invités à participer à une discussion sur l’impact des médias sur l’image corporelle. La discussion était animée par Sara Robb, travailleuse sociale au Programme d’aide pour troubles alimentaires. Mme Robb a débuté la séance en s’attaquant aux mythes qui entourent les troubles alimentaires. Contrairement à une croyance répandue dans la population canadienne, les troubles alimentaires ne sont pas un choix et touchent aussi les hommes. Sara Robb a aussi souligné la haute fréquence des troubles alimentaires parmi les populations étudiantes. Par la suite, il a été question des standards de beauté irréalistes véhiculés par les médias et de la pression pour bien paraitre que ceux-ci imposent à tous. La prolifération des médias sociaux et l’image de perfection qui y est souvent projetée ne font qu’ajouter à cette pression. Robb a cité plusieurs études démontrant que l’exposition aux médias sociaux, particulièrement l’exposition à des images, entraine une réduction de la satisfaction personnelle face au corps.
Le Programme pour troubles alimentaires de McGill est ouvert à tous les étudiants de McGill. Il n’est pas nécessaire d’avoir été référé par un médecin au préalable pour accéder aux services et il est possible d’être traité en français.