Cette année, la température moyenne du mois de janvier a été plus élevée que les années passées partout sur le globe, sauf au Québec. Février s’est avéré le mois le plus froid des 115 dernières années et en mars, après quelques jours de soleil, la neige est de retour… Il est facile de perdre espoir et de douter qu’un jour le printemps reviendra. N’ayez crainte, la chaleur viendra et avec lui les terrasses, le soleil et… les potagers ! Oui, même dans un milieu urbain comme Montréal, avoir son propre potager relève du possible. Cultiver un potager, c’est l’occasion rêvée de mettre la main facilement sur des fruits et des légumes frais à faible prix. C’est aussi une excellente façon de poser un geste pour l’environnement ; difficile de manger plus local qu’un poivron qui a poussé dans votre propre cour.
De multiples options
La première possibilité qui vient en tête lorsque l’on parle potager, c’est d’utiliser un espace au fond la cour arrière. Toutefois, triste réalité, la plupart d’entre nous n’avons pas accès à ladite cour. Heureusement, il existe plusieurs manières de pallier ce manque. La ville de Montréal, par le billet de ses arrondissements, donne accès à des parcelles dans des jardins communautaires. Il suffit d’être résident de la ville pour s’en prévaloir et les parcelles de terrain à cultiver coûtent environ une dizaine de dollars, le prix dépend de l’arrondissement dans lequel se trouve le jardin. Aussi, Agriculture Montréal tient sur son site Internet, un répertoire des jardins accessibles dans chaque quartier, incluant des jardins privés que les propriétaires proposent de partager. Voilà enfin une raison pour parler au voisin du coin ! Et si vous n’avez pas envie de vous éloigner de votre foyer, il reste la solution de cultiver un « jardin en pot » qui requiert peu d’espace et surtout ne demande pas d’avoir accès à une parcelle de terre. Prenez exemple sur le jardin mobile qui verdoie chaque été tout près du bâtiment Burnside et transformez votre balcon ! Il vous suffit d’acheter quelques pots, de la terre, du compost et des graines ou des pousses pour faire de vous un agriculteur urbain.
Pour plonger ses racines
Aménager son propre potager est relativement simple, mais quelques conseils élémentaires ne feront de tort à personne. Le jardin botanique de Montréal propose, sur son site Internet, des fiches explicatives sur la culture de plus d’une centaine de plantes. Il est aussi possible d’y trouver des conseils et astuces sur toutes sortes de sujets verts : comment débuter un potager, vermicomposter et jardiner sans pesticides. Aussi, il est plus facile de débuter avec des pousses qu’à partir des graines. Certains producteurs au marché Jean-Talon et au marché Atwater offrent un rabais sur le prix des jeunes plants pour les étudiants. Il s’agit d’un petit investissement de départ, mais lorsque que vous croquerez dans votre première tomate, croyez-moi, vous n’aurez aucun regret !