Du 20 au 22 mars s’est déroulée dans les locaux de New Residence Hall la huitième édition de la Montréal World Health Organisation (MonWHO), une simulation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui se voulait cette année l’occasion d’aborder le thème de la santé mentale.
L’initiative de MonWHO, initialement appelée McWHO, a été lancée en 2007 par Martin Smoragiewicz, élève en médecine à McGill. L’événement, ouvert à tous les étudiants, rassemble chaque année des élèves de McGill et d’universités internationales. Il s’agit de sensibiliser les étudiants aux questions de santé mondiale, de les familiariser avec l’OMS et ses fonctions, d’offrir un moyen de jouer un rôle actif dans la politique de santé mondiale, et de souligner les déterminants sociaux de la santé.
La santé mentale est un thème qui a été longtemps négligé par rapport aux autres branches de la médecine. Marc Laporta a pourtant fait remarquer lors de son discours d’ouverture que 20 à 25% de la population mondiale souffre ou a souffert de troubles mentaux, soit sept millions de personnes au Canada, et que les suicides sont la cause d’un million de décès par an.
La simulation a permis aux étudiants de se glisser pour trois jours dans la peau des représentants des pays membres de l’OMS. À ces rôles s’ajoutaient ceux du président, cette année endossé par Christopher Cadham, ainsi que de vice-président et d’ambassadeurs. La simulation incluait aussi des acteurs non gouvernementaux : journalistes, organisations non gouvernementales, et représentants de l’industrie pharmaceutique.
Les étudiants ont ainsi pu se pencher sur les questions qui remuent l’OMS, tentant de coopérer pour trouver des solutions globales, transcendant les limites de la culture, du genre ou du milieu social.