Les grandes entreprises, telles Apple, Google et Microsoft, ont toutes eu de modestes débuts, menés par des visionnaires comme Bill Gates ou Steve Jobs. Dès leur jeunesse, ils se sont lancés en affaire, et ont inspiré ceux qui les ont suivis. Par conséquent, de nos jours, l’entreprenariat est populaire chez la jeunesse. Il permet d’être créatif, de travailler pour soi-même, et de faire ce que l’on aime. En revanche, il n’est pas facile d’y prospérer.
Les startups : aventure périlleuse
Une fois qu’un étudiant est diplômé, il a deux cheminements possibles : soit travailler pour une grande entreprise, soit fonder sa propre compagnie. Bien que le premier choix soit plus sûr, certains prennent le risque de se lancer en affaires. Les économies ont besoin des startups, des petites-moyennes entreprises (PME), pour créer des opportunités d’emploi. Si on se lance en affaires, on cherche à faire grandir son entreprise. Pour grandir, il faut savoir faire de la promotion pour attirer l’attention des consommateurs et d’investisseurs. La plupart n’y arrivent pas : selon Forbes, plus de 90% des startups échouent. Il faut donc non seulement innover, il faut aussi se vendre. Sinon, une startup est condamnée à mourir.
Continuer ou vendre ?
Une fois que l’on trouve une idée novatrice, il faut trouver des fonds pour la réaliser. Kickstarter a été fondée afin que les entrepreneurs puissent financer leurs idées. Après avoir récolté des contributions d’internautes, il faut néanmoins bien les utiliser pour grandir. Certaines entreprises atteignent un seuil de notoriété tel qu’elles attirent l’attention des gros joueurs. À ce stade, elles peuvent soit continuer de grandir, soit être achetées par une grande compagnie. C’est notamment le cas d’Instagram, vendue à Facebook pour un milliard de dollars en 2012.
Frank + Oak : un exemple à suivre
Avoir du succès avec une startup est difficile, mais possible. Au niveau montréalais, on peut se tourner vers Frank + Oak. Fondée à Montréal en 2012, Frank + Oak est devenue une compagnie internationale. Les deux entrepreneurs qui l’ont fondée, Hicham Ratnani et Ethan Song, ont voulu faciliter l’achat des vêtements pour les jeunes. Ils ont donc fondé leur propre ligne de vêtements. Ratnani, un ancien de McGill, avec Song, a commencé dans un entrepôt du Mile End. Le concept de base était d’apprendre à l’homme moderne comment mieux s’habiller.
Aujourd’hui, Frank + Oak détient 16 magasins au Canada et aux États-Unis, ainsi qu’une ligne de vêtements pour femmes. On y retrouve les dernières tendances de la mode, en plus d’un service de barbier pour complètement revitaliser le look de l’homme (et désormais de la femme) moderne.
Quatre ans après sa fondation, Frank + Oak crée aujourd’hui un fonds d’investissements pour les jeunes entrepreneurs ayant besoin de ressources. Les entrepreneures potentiels peuvent proposer leurs idées, et Frank + Oak choisira certaines d’entre elles. Les heureux gagnants auront non seulement une bourse de dix mille dollars, mais aussi des cours d’entrepreneuriat, afin d’apprendre à bien investir.
Ainsi, ceux qui veulent fonder une startup doivent savoir que c’est difficile et qu’avoir de bonnes idées n’est pas suffisant. Il faut chercher des ressources, prendre des cours d’entrepreneuriat pour bien gérer sa compagnie et faire de la publicité afin d’acquérir une reconnaissance. Pour tout jeune ayant fondé une startup, le fond de Frank + Oak est l’occasion de réaliser ses rêves. Qui sait ? Le prochain Frank + Oak se cache peut-être dans le corps étudiant de McGill.