Quelques grévistes du Syndicat des employé•e•s occasionel•le•s de l’Université McGill (SEOUM, AMUSE en anglais) ont manifesté lundi 31 octobre devant le portail Roddick.Après y avoir été présents samedi et dimanche, on a aussi pu les y voir ce mardi et ils y seront encore aujourd’hui mercredi, dernier jour de grève, qui s’achèvera ce soir par un rassemblement de solidarité ouvert à tous, devant le portail Milton. Ayant voté la grève par une large majorité de 82% le jeudi 20, les salariés revendiquent un traitement égal pour un travail égal.
En effet, les disparités au sein des travailleurs mcgillois se font sentir. C’est ce qu’explique Parker Finley, un des manifestants interrogés par Le Délit : pas de calcul d’ancienneté pour les travailleurs à temps partiel, inégalités face aux revenus, salaires en dessous du minimum vital (établi à 15$)… les syndiqués ont l’impression de travailler dans des conditions injustes.
Sans surprise, le club étudiant la Riposte Socialiste (Socialist Fightback en anglais, ndlr) était de tout cœur avec les manifestants. De tout cœur et de tout corps, puisqu’une vingtaine d’entre eux avaient fait le déplacement pour soutenir leurs camarades. « Nous sommes en solidarité avec tous les travailleurs luttant pour de meilleurs conditions de vie » explique Joël Bergman, un des meneurs de l’organisation.
Pancartes, tractes, et pamphlets à la main, les deux groupes sont restés environ quatre heures dans le froid, déterminés à rallier les passants à leur cause et à faire pression sur l’administration de McGill.