« Le spirituel, c’est tout ce qui est en lien avec ce qu’une personne ressent », nous indiquent James Reuth et Edward Ross, co-éditeurs de Radix, le magazine spirituel étudiant de McGill. Placé sous la tutelle du Bureau de la vie religieuse et spirituelle de McGill, Radix adopte une démarche avenante, libre de toute restriction. Le maître-mot des éditeurs est « inclusivité », ils revendiquent même le caractère « vague » du terme « spirituel », qui permet à différentes opinions de se faire entendre et à tous de s’exprimer. Seuls deux membres du conseil éditorial, qui en accueille une douzaine, suivent des études religieuses, une composition à l’image du magazine.
L’ambition première de Radix est d’ouvrir ses pages à « tous les étudiants mcgillois intéressés par la spiritualité ». Il s’agit de publier des néophytes, sans s’embarrasser de « complexes », affirment les éditeurs. Cinq éditions se trouveront cette année distribuées aux quatre coins du campus, ainsi qu’au lointain MacDonald. 500 exemplaires en seront tirés, d’une x de pages : que de chemin effectué pour un magazine qui a débuté dans les années 1980 comme un simple bulletin d’information.
Chaque édition est placée sous l’aune d’un thème particulier, le dernier était « habitudes », le prochain « faim ». « Le thème, ce n’est qu’un suggestion », insistent les deux compères, les étudiants sont libres d’en tirer ce qu’ils veulent : poésie, prose, dessin, aquarelle, photo… Radix a la particularité de ne fermer ses portes à aucune forme d’expression créatrice. L’opportunité de tenter est offerte à tous, il est encore possible, ce jusqu’au 18 novembre, de proposer quelque chose pour la prochaine édition du magazine, qui sortira début décembre.
Certaines anciennes éditions de Radix sont disponibles en ligne ici.
Pour en apprendre plus sur la presse mcgilloise indépendante et créative, retrouvez-ici nos profils de The Veg, Folio, The Scrivener, Lieu Commun et du Plumber’s Faucet.