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Une ouverture tout en crescendo

Le 8 juin a eu lieu l’ouverture de la 29e édition des FrancoFolies.

Webmestre, Le Délit | Le Délit

L’événement d’ouverture de la 29e édition des FrancoFolies a eu lieu jeudi dernier en soirée, sur la scène Ford.

Première artiste à monter sur scène, Lydia Képinski, gagnante des dernières Francouvertes. Artiste multi-instrumentaliste, elle offrit une prestation dans laquelle se mêla des accents de rock et d’indie. Accompagnée d’un violoniste/claviériste et d’un batteur, elle réussit à capter l’attention d’une foule assez distraite avec ses paroles aux accents poétiques. Lydia Képinski incarne assez bien cette jeunesse passionnée de musique, mais mal à l’aise lors de ses interventions entre les chansons. Heureusement, ce stress disparaît complètement lorsqu’elle chante.

Pierre Kwenders s’est, par la suite, installé sur scène. Mêlant la musique traditionnelle congolaise à l’électro, le chanteur a proposé des rythmes qu’on classifie comme du World 2.0. Même si la foule semblait plus encline à participer, l’ambiance générale restait frigide – malgré la chaleur accablante.

Il a fallu l’arrivée de Dumas pour que les spectateurs se réchauffent. Malgré quelques problèmes techniques, le chanteur et guitariste, accompagné de choristes, d’un bassiste et d’un batteur, a joué succès sur succès pendant son concert. Il mélangea des titres plus dansants, notamment une réinterprétation de Je ne sais pas frôlant le disco, à d’autres plus rock alternatif, comme la célèbre Au gré des saisons. « On va vous apprendre le YMCA de Matane », a lancé le chanteur. Cet effort risible de faire bouger une foule déjà gagnée par la musique a calmé les ardeurs de plusieurs. Si ce n’était de cet écart, le reste de la prestation fut un succès.

Le clou de la soirée fut sans contredit le spectacle des Trois accords. Commençant en force, le groupe a enchainé les titres avec une efficacité surprenante, n’intervenant que sporadiquement avec des blagues biens placées. « Cette chanson porte sur un des sujets qui nous tient le plus à cœur… la géographie », dit le chanteur avant de débuter St-Bruno – et plus tard, de revenir sur la blague pour Saskatchewan. À chaque chanson on entendait une nouvelle clameur du public ; naturellement, le public dansait sur ces titres connus. Et je reste encore déstabilisé d’avoir entendue une foule de tous âges entonnée en chœur Je me touche dans le parc.

 

Quelques artistes à (re)découvrir

15 juin : Grunge. Éclaté. Apocalyptique. Si ces mots vous parlent, vous apprécierez la concert de Violett Pi, artiste surprenant qui offrira une performance solo en début de soirée. (La Zone Coors Light)

16 juin : Pour les fans de Jimmy Hunt, Chocolat (un projet parallèle) mérite une écoute attentive. Très difficile de catégoriser ce groupe qui alterne entre le prog, le rock alternatif, le folk et le punk. Une chose est sûre, c’est un plaisir presque culinaire. (Scène Ford)

18 juin : L’événement de clôture sera certainement la cerise sur le sundae. Avec neuf heures de concert, le rap côtoiera l’électro et la pop dans un cocktail sublime. Les Cowboys Fringants, Marie-Pierre Arthur, Safia Nolin, Philippe Brach et plusieurs autres se passeront le flambeau à partir de 15h sur la scène Ford.


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