Le prix Nobel de la paix 2018 a été décerné au gynécologue congolais Denis Mukwege. Par ce prix, la communauté internationale a voulu récompenser Denis Mukwege pour son engagement contre les violences sexuelles dans les pays en conflit. Pour celui que l’on surnomme « l’homme qui répare les femmes », le combat est loin d’être terminé. Vingt ans après la création de son centre spécialisé dans l’accueil des victimes de viols au Congo, où les femmes bénéficient de soins médicaux mais aussi de soutien psychologique, juridique et professionnel, Denis Mukwege milite toujours pour la pénalisation du viol comme arme de guerre.
Ce premier octobre, le ministre des Affaires étrangères libanais a organisé une visite officielle à proximité de Beyrouth pour contredire les accusations du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Ce dernier affirme avoir des preuves que l’organisation chiite libanaise Hezbollah dissimule des missiles sur trois sites près de l’aéroport de la capitale. Malgré cette opération très médiatisée, accompagnée de représentant·e·s de plus de 70 pays, Benyamin Netanyahou a maintenu son accusation. Cette situation survient peu de temps après les déclarations du groupe Hezbollah qui affirme désormais posséder des missiles guidés de haute précision, malgré les efforts d’Israël pour éviter ce scénario.
En Roumanie, un référendum contre le mariage homosexuel a échoué. En cause, le faible taux de participation des citoyen·ne·s roumain·e·s : 20,24% des électeurs ont voté, un résultat inférieur au seuil de 30% nécessaire pour que la consultation soit validée. Ce référendum cherchait à faire inscrire dans la constitution l’impossibilité du mariage entre deux personnes du même sexe. Selon le président de l’association Accept, l’objectif de cette mesure n’était pas d’ordre juridique, car le mariage gay est déjà interdit par la loi roumaine, mais d’ordre politique : il s’agissait de renforcer le fossé culturel entre la Roumanie et d’autres pays européens aux valeurs plus libérales.