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Pas d’élections en mi-année

Le conseil discute des suites de la démission de Marina Cupido. 

Capucine Lorber | Le Délit

Entre le sort du portfolio des Affaires externes, la motion pour une représentation responsable et la politique contre les violences sexuelles, les membres du Conseil législatif de l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM, SSMU en anglais) ont eu du pain sur la planche lors de la réunion du 18 octobre. 

Représentation responsable

Les discussions entourant la motion pour une représentation responsable de l’AÉUM ont divisé le Conseil. Suivant la démission de la vice-présidente aux Affaires externes Marina Cupido, le conseiller Bryan Buraga, ayant été l’un des proposants de la motion lors de la réunion du 11 octobre, a suggéré d’amender la motion pour retirer les passages demandant la suppression de la publication Facebook de la page des Affaires externes. 

Le conseiller Buraga a également proposé de rajouter dans la motion que « l’AÉUM condamnait les politiques racistes et xénophobes de la CAQ qui sont préjudiciables au bien-être de nos étudiant·e·s ». Cet amendement a été critiqué par le sénateur André Lametti qui trouvait les critiques trop vagues. Le remplaçant du conseiller de l’École de travail social, le conseiller Mousseau, a également proposé de retirer le passage affirmant que la publication de Marina Cupido n’avait pas de sources pour fonder ses affirmations. Il a avancé que ce passage avait le potentiel de tourner les membres du Conseil les uns contre les autres. D’autres conseillers ont au contraire affirmé l’importance de présenter le contexte entourant le vote de cette motion. Le conseil a finalement voté un amendement pour retirer toute référence à la publication de Marina Cupido et la motion, ne contenant plus que la politique de responsabilité en elle-même, a été rejetée à 13 voix contre 10. 

La suite aux Affaires externes

La démission de Marina Cupido a pris une bonne part des discussions au Conseil. Les membres présents de l’exécutif ont alors expliqué les différentes options s’offrant à l’AÉUM pour pourvoir au poste maintenant vacant entourant le portfolio des Affaires externes. 

D’une part, il aurait été possible de tenir des élections de mi-année pour désigner un·e remplaçant·e au poste de vice-président·e. Toutefois, cette option n’a pas été jugée avantageuse par les membres exécutifs étant donné que la personne arrivant en poste en milieu d’année n’aurait pas le temps d’obtenir une formation adéquate. Il a plutôt été proposé de remplacer la vice-présidente aux Affaires externes par une équipe de commissaires s’occupant chacun·e d’une partie du portfolio. Deux commissaires verraient ainsi leurs heures de travail augmenter, soit le·la commissaire aux Affaires autochtones (Indigenous affaire en anglais) ainsi que le·la commissaire à l’Engagement de la communauté (Community Engagement en anglais). Additionellement, deux nouveaux postes seraient créés : un·e commissaire aux Affaires francophones ainsi qu’un·e commissaire à la Mobilisation contre les violences sexuelles (Sexual Violence Mobilization and Advocacy en anglais). 

Jacob Shapiro, vice-président aux Affaires universitaires, a indiqué au Conseil que les nouveaux commissaires allaient être payés à l’aide des 25 600 dollars canadiens restants du poste de vice-président aux Affaires externes. Questionné par Bryan Buraga, le vice-président  a avoué que la représentation de l’AÉUM face aux entités externes seraient affectée par la perte d’un·e représentant·e unique. Questionné par André Lametti,  Jacob Shapiro a indiqué que la page Facebook des Affaires externes serait principalement gérée par le vice-président aux Affaires internes, mais que certaines publications résulteraient d’un travail collaboratif. 

Violences sexuelles

Enfin, la motion concernant l’adoption de la politique sur les violences sexuelles et genrées de l’AÉUM a été discutée. Notons que Bryan Buraga avait présenté une pétition devant la commission juridique de l’AÉUM pour critiquer le caractère anticonstitutionnel de la motion. Celle-ci comprend une question à proposer aux étudiant·e·s durant la période référendaire d’automne concernant l’adoption de frais de 0,45 dollar par personne pour la mise en place de la politique. La motion a été adoptée à 25 voix contre une. 


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