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Un nouvel édifice dès 2020

Le Délit a rencontré Samuel Haward, v.-p. aux Finances de l’AÉUM.

l'AÉUM

Le Délit (LD) : Quelles sont les grandes lignes de vos responsabilités en tant que v.-p. aux Finances ?

Sam Haward (SH) : La plupart de mes responsabilités sont à l’interne. Je suis en charge du budget à long terme de l’AÉUM, lequel est plutôt difficile à gérer cette année avec la fermeture de l’édifice (l’édifice de l’AÉUM est fermé pour rénovations depuis mars 2018, ndlr), vu que plusieurs de nos activités générant des revenus s’y déroulaient auparavant. J’aide les services de l’AÉUM à planifier leurs budgets et je gère les opérations bancaires des clubs. Chaque année, nous ajoutons 400 signataires représentant divers clubs et nous gérons plus de 200 comptes pour nous assurer que tous les clubs ont accès à leur argent. De plus, nous sommes en ce moment en plein milieu d’une transition bancaire. Je fais également un peu de représentation étudiante — je siège au Comité consultatif des redevances, par lequel tous les frais institutionnels obligatoires doivent passer (pour approbation, ndlr). J’administre aussi le plan de soins de santé de l’AÉUM — à la fin de chaque année nous révisons le plan pour voir comment il a été utilisé et ce qu’on peut faire pour l’améliorer.

LD : Qu’espérez-vous accomplir cette année ?

SH : J’aimerais rendre plus facile le processus de transition des comptes de banque des clubs. Aujourd’hui (le 26 septembre, ndlr), si tout va bien, c’est la dernière journée où nous mettons en place les comptes de banque des clubs. L’année dernière, ça a pris un mois, tandis que cette année, nous allons terminer le processus en sept jours, ce qui est très encourageant. Du côté des services, je veux les aider à épargner pour l’avenir. Puisque nous sommes un organisme à but non lucratif, nous ne devrions pas faire de profits, mais cela rend le processus d’épargne plus difficile, alors j’essaye de créer un moyen par lequel les services pourront élaborer un budget pour les années à venir. J’explore également comment réduire le coût de l’assurance-santé des étudiant·e·s internationaux·ales — ces dernier.e.s payent en ce moment les primes les plus élevées au Canada.

LD : L’année dernière, il y a eu une augmentation des frais d’adhésion à l’AÉUM. Que vous a permis cette augmentation de revenus ?

SH : À long terme, cela va permettre à l’AÉUM d’avoir plus de capital pour des projets comme celui du 3501 Peel. Dès 2020 ou 2021, il y aura un second édifice de l’AÉUM à cette adresse — l’augmentation des frais d’adhésion nous a permis de financer les rénovations de cet édifice. En termes de personnel, l’augmentation des frais nous a permis d’engager quelqu’un qui travaille à temps plein dans le domaine des clubs et des services. 

Il y a aussi plusieurs nouveaux postes étudiants à l’AÉUM ; au département des finances nous avons doublé notre effectif étudiant.

LD : L’année dernière, vous étiez le député de parlement de l’AÉUM. Trouvez-vous que ce poste vous a préparé à celui que vous occupez maintenant ? 

SH : Cela m’a définitivement poussé à me présenter, parce que le député de parlement n’a d’habitude pas le droit de parole, mais j’étais toujours à l’écoute lors des réunions, alors j’absorbais ce qui se passait, et j’ai vu beaucoup de choses qui n’avaient pas beaucoup de sens. Mon poste comme député de parlement m’a aussi permis d’acquérir une bonne idée de comment la gouvernance étudiante fonctionne, vu que j’étais responsable de tous les documents pour le conseil législatif, alors cette expérience m’a été très utile jusqu’ici.

LD : Qu’est-ce qui vous garde motivé ?

SH : En général, c’est de savoir que ce que je fais permet aux clubs et services de continuer à organiser toutes sortes d’activités intéressantes. C’est très encourageant de consulter Facebook et voir qu’un événement pour lequel j’avais signé un chèque quelques semaines auparavant s’est déroulé. 


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