Le Délit a rencontré Billy Kawasaki, le vice-président (v.-p.) Vie étudiante de l’AÉUM. Il est chargé des relations internes entre l’AÉUM et ses clubs, services et groupes étudiants, ainsi que de la promotion de la santé mentale sur le campus et du suivi des problèmes en lien à la vie étudiante.
Le Délit (LD) : Dans notre entretien de la session dernière, tu as mentionné un portail pour les clubs. Où en est ce projet ?
Billy Kawasaki (BK) : Tout est finalisé, il ne manque que des fonds. Malheureusement, l’augmentation de frais de clubs n’est pas passée la dernière fois (lors du référendum à la fin de la session d’automne 2019, ndlr). Je pense que 8$ de hausse était beaucoup. Pour le printemps, j’envisage d’essayer encore une fois, mais, bien entendu, pas avec le même montant. De plus, en automne, on ne savait pas encore qu’il y avait des problèmes avec le permis pour les samosas. Actuellement, une journée de vente de nourriture coûte 25$, ce que j’aimerais subventionner avec le fonds. Ce serait 1$ d’augmentation pour couvrir toutes les ventes sur le campus. Avec le frais pour le portail, ce sera donc environ 2$. Cependant, puisque la période de référendum est en mars, je n’aurai pas le temps de terminer le projet de portail, mais j’espère au moins pouvoir le commencer et que les prochaines personnes pourront le finaliser pendant l’été et le lancer à l’automne 2020.
LD : Lorsque tu as été élu, tu t’es engagé à travailler sur les enjeux de santé mentale. Qu’as-tu déjà réalisé sur ce sujet et quels sont tes projets futurs ?
BK : Nous venons de finaliser la politique de santé mentale pour les trois prochaines années. L’ancienne politique est arrivée à son terme en janvier et la motion concernant la nouvelle politique [a été adoptée au conseil législatif de la semaine dernière]. Nous avons établi un plan de trois ans avec des objectifs précis que nous devons atteindre chaque année. Puisque l’un de nos commissaires à la santé mentale a démissionné dernièrement, j’envisage de commencer à changer la structure de la commission dès cette session, afin qu’elle permette davantage la collaboration avec les acteur·rice·s de la santé mentale sur le campus, en travaillant avec les commissaires dans chaque faculté ainsi qu’avec les services de soutien qui existent. Notre collaboration de la session passée a été très bien reçue, donc nous allons essayer d’incorporer cela pour la planification des semaines de sensibilisation à la santé mentale, qui, nous l’espérons, [auront lieu en] fin janvier ou début février, mais qui pourraient être retardées un peu puisque l’un des commissaires a démissionné. Nous souhaitons aussi concevoir un site Internet central consacré à la santé mentale et géré par les étudiantes et étudiants.
LD : Un ou une autre commissaire va-t-il ou elle être engagé·e ?
BK : Exactement ! Pour l’instant, il y a deux commissaires à la santé mentale qui ont un statut égal. Avec la nouvelle politique, il y aura un·e commissaire avec deux coordonnateur·rice·s pour chaque comité (Outreach et Advocacy, ndlr). Nous allons d’abord essayer de recruter un·e coordonnateur·rice plutôt qu’un·e commissaire pour commencer à former ces structures et voir comment elles fonctionnent.
LD : Y a‑t-il d’autres projets que tu vas entreprendre cette session dont tu voudrais nous parler ?
BK : Cette session vise d’abord à faire en sorte que la prochaine personne puisse continuer les efforts débutés cette année. Vu que l’on change chaque année, c’est difficile de conserver le souvenir et la connaissance institutionnelle. Nous essayons donc de garder l’information d’une façon facilement compréhensible pour tout le monde. Souvent des projets commencent et sont ensuite perdus. Cette session, nous travaillons également à faire du Centre de ressources sur les troubles de l’alimentation un service, en espérant atteindre cet objectif d’ici la fin de l’année.