« Votre génération sera essentielle. Aujourd’hui, pour vivre déjà. Demain, pour pouvoir gérer et inverser cette tendance et sauver la planète. Et je vous souhaite le meilleur des succès – le succès que, malheureusement, ma génération n’a pas pu avoir, (tdlr) » a dit António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, au Forum de la jeunesse dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les océans, le 26 juin 2022 à Lisbonne. Dans cet article sera mise en lumière la militante Fatou Jeng, qui est un exemple de passion authentique pour l’engagement au sein de la cause climatique.
Fatou Jeng en résumé
Nom : Fatou Jeng
Âge : 27 ans
Origine et lieu de résidence : Banjul, Gambie
Instagram : @fatoulaminjeng
L’activiste s’engage depuis plusieurs années dans la lutte contre les changements climatiques, le développement communautaire et l’égalité des sexes. En 2017, elle fonde l’ONG Clean Earth Gambia, un organisme gambien dirigé par des jeunes, visant à éduquer la population aux changements climatiques et aux actions possibles pour lutter contre ceux-ci. Les activités de l’organisme comptent entre autres la plantation d’arbres, le nettoyage de déchets et les discussions en ligne. En 2019, Fatou Jeng a été co-responsable du groupe de travail sur les femmes et le genre de YOUNGO, l’organe officiel de représentation des jeunes dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Fatou Jeng s’intéresse aux questions d’égalité des genres dans l’action climatique. Fille d’un fermier, elle a dans son enfance à Banjul, la capitale de la Gambie, été témoin des défis climatiques auxquels doivent faire face les fermiers, et surtout les fermières. Fatou Jeng détient une maîtrise en environnement, développement et politique de l’Université du Sussex, au Royaume-Uni. À propos de sa nomination au Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques du Secrétaire général des Nations Unies, Fatou Jeng précise ceci : « Il ne s’agit pas seulement de la nomination elle-même, mais de ce que je peux accomplir dans ce rôle pour représenter la voix des jeunes… et défendre les intérêts des communautés les plus vulnérables et sous-représentées en matière d’adaptation climatique. »
« Il ne s’agit pas seulement de la nomination elle-même, mais de ce que je peux accomplir dans ce rôle pour représenter la voix des jeunes… et défendre les intérêts des communautés les plus vulnérables et sous-représentées en matière d’adaptation climatique »
Fatou Jeng
Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques
Le Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques du Secrétaire général des Nations Unies pour les années 2023–2024 est la deuxième cohorte du projet, celui-ci ayant été initié à l’ONU en 2020. La cohorte actuelle est composée de sept membres : Ayisha Siddiqa (États-Unis), Beniamin Strzelecki (Pologne), Jevanic Henry (Sainte-Lucie), Josefa Tauli (Philippines), Joice Mendez (Colombie/Paraguay), Saoirse Exton (Irlande) et Fatou Jeng (Gambie). Le Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques est un groupe de jeunes activistes environnementaux qui agissent comme conseillers au Secrétaire général des Nations Unies. Chaque candidat est d’abord désigné par des organisations non gouvernementales et des organisations de la société civile reconnues, puis nommé par le Secrétaire général. Les jeunes viennent de partout dans le monde, et de milieux diversifiés, ce qui donne d’autant plus de valeur à leurs conseils concrets, qui visent à accélérer l’exécution du programme d’action sur le climat.
Dans la vie, le degré d’engagement pour la cause environnementale est propre à chacun. Certains vont faire le choix de prendre les transports en commun plutôt que la voiture, et d’autres vont rejoindre le Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques de l’ONU. Tous les efforts sont utiles, peu importe leur envergure ! Fatou Jeng a commencé par s’engager dans sa communauté locale en Gambie avant d’étendre son activisme à l’échelle internationale. Des modèles diversifiés de prise d’action, comme Fatou Jeng et ses six co-conseiller·ère·s au Secrétaire général, sont nécessaires à la sensibilisation du plus grand nombre de jeunes à la cause environnementale. Il ne faut pas attendre pour réaliser les changements qui sont nécessaires dès aujourd’hui.