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L’UQÀM fête ses 40 ans

Une célébration populaire et syndicaliste à l’image de l’institution.

Le 10 septembre dernier, l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) fêtait ses 40 ans. Les célébrations étaient axées sur les thèmes de la reconnaissance, du partage, du militantisme et de la mémoire. Étaient impliqués bien sûr des étudiants, mais aussi des professeurs actuels et retraités, des membres de l’administration, des politiciens tels que Gilles Duceppe, Louise Harel et Amir Khadir, de même que des délégués syndicaux et des syndicats nationaux. La journée de fête était d’ailleurs une initiative de quatre syndicats de l’UQÀM et de la CSN.

Le chemin qu’a parcouru l’UQÀM au cours des quatre dernières décennies n’a pas été exempt d’embûches… ou d’embuscades, mais l’institution solidaire et syndicaliste s’est taillée une place de choix dans le cœur des québécois. « L’UQÀM, c’est qui ? C’est nous ! » ont clamé d’entrée de jeu Roland Côté, président du Syndicat des employées et employés de l’UQÀM (SEUQAM), et Éric Demers, président du Syndicat des étudiant-e‑s employé-e‑s de l’UQÀM (SÉTUE). M. Côté a d’ailleurs mis l’accent sur le rôle fondamental qu’a tenu l’UQÀM, en collaboration avec une centaine de syndicats et groupes d’affaires, dans l’évolution sociale et le mieux-être du Québec.

Évidemment, si certains intervenants ont insisté sur les acquis de l’institution et de ses membres, d’autres ont préféré attirer l’attention sur les menaces qui pesaient sur l’université « francophone, populaire, laïque et démocratique », notamment l’ingérence accrue de l’administration et du gouvernement. Malgré ces bémols soulignés par quelques porte-paroles, l’atmosphère était à la fête, avec des hot-dogs gratuits à profusion, un spectacle familial de la Fanfare Pourpour, un concert des Loco Locass, et un bal populaire animé par la station uqàmienne CHOQ​.FM. À qui la fête ? À nous la fête !


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